Patricia Suescum | [Viennent ces matins]

« Poésie d’un jour



[VIENNENT CES MATINS]





Viennent ces matins
dans la lenteur
des lumières endormies
à l’ombre des montagnes,
dans l’opacité d’un diamant brut
que l’homme affairé de son sommeil
n’a pas encore taillé

Vient la page inexploitée,
le projet tenu en laisse

À l’heure où les fauves dorment,
que les murs tombent en miettes,
c’est la fraîcheur sur la plaie indolore,
c’est le rebond des écroulés

Viennent ces matins
de réconciliations
où le chemin soude la faille

La conscience du choix.





Patricia Suescum, À l’heure où les fauves dorment, Citadel Road Éditions, 56000 Vannes, 2019, s.f.





Patricia Suescum  A l'heure où les fauves dorment





PATRICIA SUESCUM


Patsuesc
Source




■ Patricia Suescum
sur Terres de femmes

[La mer a pitié de moi] (poème extrait de L’Étreinte du vide)




■ Voir aussi ▼

→ (sur le site de la revue Possibles, nouvelle série n° 6, mars 2016)
trois poèmes inédits de Patricia Suescum





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