Philippe Leuckx | [On a vécu sous le verre]

« Poésie d’un jour



[ON A VÉCU SOUS LE VERRE]



On a vécu sous le verre. La myopie. L’écart.
La solitude.
On griffonne l’oubli sur de larges bords.
Le vent trame ses poumons d’orbe.
La rue ses glissades ses masques.
Le temps peut bien tomber.
On est de la cire.
Le sang court, libre.



Philippe Leuckx, « Le sang court » in L’imparfait nous mène, Bleu d’Encre Éditions, Dinant, 2015, page 29. Prix Charles Plisnier 2018.








Leuckx-imparfait





PHILIPPE LEUCKX


Philippe Leuckx
Ph. Christelle Dossche




■ Philippe Leuckx
sur Terres de femmes


[Laisse la nuit s’éclairer sous tes yeux](poème extrait de Doigts tachés d’ombre)
D’obscures rumeurs (lecture d’AP)
[Il reste au-dessus du jour quelque vœu d’enfance](poème extrait de D’obscures rumeurs)
[On ose à peine la lumière](poème extrait de L’Effeuillement des choses vers les confins)
[J’assume mes greniers d’enfance](poème extrait de Maisons habitées)
Le Mendiant sans tain (extraits)
Nuit close (extraits)
Poèmes du chagrin (lecture d’AP)
[Tu marches dans ta ville] (poème extrait de Poèmes du chagrin)
Piéton de Rome, 13 (poème extrait de Rome rumeurs nomades)
[Parfois il est bon de s’égarer](poème extrait des Ruelles montent vers la nuit)
[Le soir](poème extrait de Ce long sillage du cœur)
Ce long sillage du cœur (lecture d’AP)



■ Voir aussi ▼


→ (sur le site de l’Association des écrivains belges de langue française)
une recension de L’imparfait nous mène, par Marcel Detiège
→ (sur le blog d’Eric Allard, Les Belles Phrases)
une recension de L’imparfait nous mène





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