Maria Desmée | [La forme que prend le mot]

«  Poésie d’un jour »




L'ossature des mots
Ph., G.AdC







[LA FORME QUE PREND LE MOT]




La forme que prend le mot
est une chose impalpable.
Seul l’objet qu’il désigne
peut devenir obstacle

Une parole blanche contre
l’ossature des mots
à la croisée des vents le faucon
se moque de la rugosité de la pierre

Portes du vent, souffle qui porte
dans le troupeau des herbes hautes
Porte dans le feulement qui lèche l’os
l’incandescence du désir



Maria Desmée, Diagonale du désir, Éditions Mazette, 2012, pp. 13-15-17. Avec 22 monotypes de l’auteur.





Diagonale du désir 2





MARIA  DESMÉE


Maria Desmée
Source



■ Maria Desmée
sur Terres de femmes

À l’infini (extrait de De quelle nuit)
[No way to sleep this night] (extrait de Paris, New York, Cleveland)



■ Voir aussi ▼

→ (sur le site Encres vagabondes)
une page sur Diagonale du désir
→ (sur le site de la Maison de la Poésie de Namur)
une note de Béatrice Libert sur Diagonale du désir





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