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Ph., G.AdC LE SEL Il vient de la mer, je le sais son sel durcit dans ma broussaille Le soir, s’il me dit : chante ! je deviens fou, mon ombre est folle je dis la chose sans paroles. Les gens viennent, les gens se taisent sous la lune. Et je danse pour le viril le plus mouvant, plus simple et plus terriblement subtil. Je meurs, je sombre, délirance est sous la pointe de mon pied. Rien, la voix ne m’est rien. C’est son silence contre toujours plus contre moi qui révolte et fait tourner le ciel.
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| HENRY BAUCHAU Source ■ Henry Bauchau sur Terres de femmes ▼ → Diotime (lecture d’AP) → Passage d’Antigone → 22 janvier 1913 | Naissance de Henry Bauchau (notice biographique) → 30 juillet 1989 | Henry Bauchau, Jour après jour ■ Voir aussi ▼ → le site du Fonds Henry Bauchau Pour entendre la voix de Henry Bauchau, se rendre sur le site Voix d’auteurs |
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