Fabienne Courtade | suffoquer prendre cette douleur

«  Poésie d’un jour  »


Nous_sommes_dos__dos
Image, G.AdC







suffoquer prendre cette douleur




suffoquer prendre cette douleur
délicieuse    douceur attendre
regarde passer

je voulais t’avaler, je te regarde, je       
n’en reviens pas j’y reviens pourtant je

viens
regarde

avale
perds
un peu de sueur      bord
des lèvres     si douces évidentes s’y
noyer
avec
champ de bataille     même
sous
dessous moins que
rien au-dessous de
moins que rien
fermer avec mots inscrits sur papier : mots d’amour ― écrit-il
/ sans /
ce sont mots derniers, sur billet de banque combien
je      coûte      (rien je
ne
coûte      rien

le corps est de dos
nous sommes dos à dos


j’avance




Fabienne Courtade, Table des bouchers, éditions Flammarion, Collection Poésie/Flammarion dirigée par Yves di Manno, 2008, pp. 151-152.






Fabienne Courtade  Table des bouchers





FABIENNE COURTADE






■ Fabienne Courtade
sur Terres de femmes


Table des bouchers, poésie (note de lecture d’AP)
19 août 2004 | Fabienne Courtade, le cœur bat très vite (extrait de Table des bouchers)
Rien ne nous précède (extrait de Ciel inversé)
[le fleuve s’entend au loin] (extrait de Corps tranquille étendu)
→ (dans l’anthologie poétique Terres de femmes)
poème inédit [sans titre]





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Commentaires

  1. Avatar de Claudine Averty
    Claudine Averty

    à l’attention de Fabienne Courtade
    Madame bonjour,
    peut-être nous sommes-nous rencontrées, il doit y avoir une dizaine d’années à Massy-Palaiseau où nous aimions échanger.

    J’aimerais que ce soit vous, et non une homonyme. Si je tente cette recherche, c’est que votre sensibilité était déjà à fleur de peau.

    Peut-être aurai-je le plaisir d’échanger à nouveau.
    quoi qu’il en soit
    bien cordialement

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