Geneviève Vidal-de Guillebon | Exil

«  Poésie d’un jour  »



Spilliaert
Léon Spilliaert (1881-1946),
Vertigo, Escalier magique, 1908
Encre de Chine, aquarelle et crayon, 64 x 48 cm
Museum voor Schone Kunsten, Oostende, Belgique





EXIL


IV


Exil
que ce choix
de m’évader toujours

une promesse me lie
qui ne m’asservit qu’à
l’ivresse d’être

si bien que le vertige du vide
me porte    et
          m’allège

si bien
qu’à tire- d’ailes
          j’explore les nervures de l’air

In-
visible voilure
qui m’entraîne
je ne sais où

Ex-
ils    qui me ramènent
          à la source


Geneviève Vidal-de Guillebon, Le Nombre de la lumière, Jacques André Éditeur, 2008, page 41.





Vertigo
D.R. Ph. Eric Le Parc,
Vertigo, 22 décembre 2007

Source





GENEVIÈVE VIDAL



■ Geneviève Vidal
sur Terres de femmes

Exil
Loger Lumière
→ (dans l’anthologie poétique Terres de femmes)
Vie donner/nommer



■ Voir aussi ▼

le site de Geneviève Vidal
→ (dans la Poéthèque du site du Printemps des poètes)
une fiche bio-bibliographique sur Geneviève Vidal
→ (sur le site de la Bibliothèque royale de Belgique)
Léon Spilliaert dans les collections de la Bibliothèque royale de Belgique
→ (sur le blog de Viviane Lamarlère)
Léon Spilliaert ou la lumière d’Ostende





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Commentaires

  1. Avatar de Viviane

    Toujours me suis sentie en ex-
    ile
    guerre sourde in-
    time
    l’épiée au bord du vide
    et cette toile et ce poème que tu nous offres
    me parlent comme jamais
    merci du lien vers ce peintre que j’aime
    pour son silence
    sa lenteur
    sa grisaille
    mille baisers à tous ceux qui construisent ce si beau site

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