>>>>>>>>SUITE
<<<<<<<<<RETOUR VERS LA PREMIÈRE DE COUVERTURE
Fabio Scotto, Musée Thyssen-Bornemisza, Madrid, III
Commentaires
-
« Elle puise
feuillages blancs de lumière
le monde qui naît
Qui se peint. »
Quelle trouvaille ! Eblouissante beauté.
Toute la magie de cette peinture hollandaise du siècle d’or est là avec cette paix domestique, ces toiles, et là, ces vers libres, qui lient le matériel et le spirituel, le réalisme et la poésie. -
Il est fort possible que Fabio Scotto ait inventé la « rousse » à sa fenêtre. Il y a, dans la poésie, des détails prêtés par l’imagination qui dépassent parfois amplement la réalité. Et l’agrandissement ne peut rien y changer.
Pour ce qui est de la question posée par Christiane au sujet de la langue, il m’est difficile de trancher. Entre les deux mon coeur balance. J’aime la musicalité chatoyante de l’une et la complexité exigeante de l’autre. Il m’arrive de franchir les frontières de part et d’autre tout naturellement, dans d’étranges combinaisons linguistiques qui n’appartiennent qu’à moi. Ainsi je résouds le douloureux dilemme du choix. -
Simple curiosité linguistique Angèle. Pourquoi :
Gli uomini sono piccoli
devient-il en traduction :
Les hommes sont tout petits
(c’est le « tout » qui m’intrigue)
Ma connaissance pas assez subtile de l’italien m’empêche d’y répondre. Merci. -
Ta remarque est intéressante, Pascale. Elle rejoint une question que je me suis posée. Si j’avais traduit par « Les hommes sont petits », cela aurait impliqué en français un jugement de valeur. Petit étant polysémique. Petit = aussi « étriqué, mesquin, piètre ». J’ai rajouté cet adverbe pour qu’il n’y ait pas d’ambiguïté de lecture. Une ambiguïté qui n’entrait pas dans les intentions de Fabio Scotto.
-
Merci Angèle. Je comprends bien.
Laisser un commentaire