Béatrice Bonhomme | Poumon d’oiseau éphémère. 11



Comment remercier
pour ce si petit fil d’espoir
et de salive
de respiration fine
que semble parfois confier l’air
aux poumons de silence ?
Il dit     si je réchappe…
mais la mousse rattrape l’élan bleu
à vouloir vivre sans cesse, sans fin
et à se résigner
dans la pourriture verdie
des poumons d’oiseaux autrefois
jadis et d’espace
dans tes poumons d’oiseau éphémère


[SUITE]



Béatrice Bonhomme, Poumon d’oiseau éphémère, Poèmes 1996-2001, Melis Éditions, 2004, pp. 111-122.