Béatrice Bonhomme | Poumon d’oiseau éphémère. 12



je ne crois pas que l’on puisse humidifier
sans cesse l’étoile des mers
et la rigole de pluie
n’est qu’un attrait d’enfance
la bave de l’escargot
brillant
qui forcément s’assèche et se replie
dans l’oubli des longues traînées vertes.


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Béatrice Bonhomme, Poumon d’oiseau éphémère, Poèmes 1996-2001, Melis Éditions, 2004, pp. 111-122.