Béatrice Bonhomme | Poumon d’oiseau éphémère. 4



Je vois le carrefour de nuit
et le souffle coupé
alors qu’il est si pur
le lien à la solitude
je vois le carrefour de nuit
dans ta magnifique indifférence
toi, toujours là à mes côtés
dans l’indifférence des poissons
aux branchies d’algues bleues
et qui recherchent l’air


[SUITE]



Béatrice Bonhomme, Poumon d’oiseau éphémère, Poèmes 1996-2001, Melis Éditions, 2004, pp. 111-122.