Béatrice Bonhomme | Poumon d’oiseau éphémère. 5



je repense sans cesse à l’homme
qui se croit sauvé
et puis soudain sent que c’est fini
et se replie dans l’étreinte de fer
d’une mousse
la mâchoire qui ne s’ouvrira plus
dans le lichen de la mort


[SUITE]



Béatrice Bonhomme, Poumon d’oiseau éphémère, Poèmes 1996-2001, Melis Éditions, 2004, pp. 111-122.