Béatrice Bonhomme | Poumon d’oiseau éphémère. 7



je ne peux que repenser
à la mollesse absurde
de la mousse qui ronge
le dépôt de limon
et la perte du fleuve
je ne peux que penser
au poumon lentement rongé
à la moustiquaire verdie
de la mort


[SUITE]



Béatrice Bonhomme, Poumon d’oiseau éphémère, Poèmes 1996-2001, Melis Éditions, 2004, pp. 111-122.