Béatrice Bonhomme | Poumon d’oiseau éphémère. 8



le couteau s’enfonce
dans le corps mou
il est difficile de frapper
mais le plus facile est la neige
neige carbonique de brûlure
et ce feu ancien qui étouffe
transformé en mousse de lichen
si semblable dans la mort
au berceau de tulle
à la sensation blonde
des mousses de Noël


[SUITE]



Béatrice Bonhomme, Poumon d’oiseau éphémère, Poèmes 1996-2001, Melis Éditions, 2004, pp. 111-122.