Mercedes Roffé | Naître à nouveau

«  Poésie d’un jour  »



Cette lune insomniaque
Image, G.AdC






NACER DE NUEVO



con los pechos

                                     con los ojos

me beberé esa luna

insomne

ese espejo de luna

                                     en el grial







NAÎTRE A NOUVEAU



avec les seins

                                     les yeux

je boirai cette lune

insomniaque

ce miroir de lune

                                     dans le Graal



Mercedes Roffé, Rapprochements de la bouche du roi, Éditions du Noroît, 2009, pp. 114-115. Traduit de l’espagnol par Nelly Roffé.






Portrait de Mercedes  Roff-
Image, G.AdC





BIO-BIBLIOGRAPHIE (établie par Cécile Oumhani)


     Née à Buenos Aires en 1954, Mercedes Roffé vit depuis 1995 à New York où elle a fondé en 1999 sa propre maison d’édition, Pen Press, dédiée à la publication de poètes contemporains de langue espagnole, ou de poètes étrangers traduits en espagnol.

    Mercedes Roffé est l’auteure de nombreux recueils de poèmes marqués à la fois par l’héritage latino-américain et par la quête de formes nouvelles. Traversés par l’interculturalité, ses poèmes témoignent d’une exigence formelle qui laisse aussi place à l’émotion.

     Ses poèmes ont été traduits et publiés dans de nombreuses revues expérimentales (Chain, Seneca Review, Prairie Schooner, The Literary Review, A’Bacus et Exact Change Yearbook) et elle est fréquemment invitée à des Festivals internationaux (Colombie, Argentine, Espagne, Roumanie, USA,…). Elle a aussi reçu une Bourse de la Fondation John Simon Guggenheim en 2001. Une anthologie de ses poèmes est parue en italien (L’algebra oscura, Bari, Quaderni della Valle, 2004. Traduzione di Emilio Coco), en Espagne (Tenerife, Colección Atlántica de Poesía, 2006), en Roumanie (Teoria culorilor, Bucaresti, Editura Academiei Internationale Orient-Occident, 2006), et la toute dernière au Royaume Uni en 2008 (Like the Rains Come. Selected Poems 1987-2006, Shearsman Books).

     Mercedes Roffé a également traduit en espagnol un grand nombre de poètes nord-américains, dont Erín Moure, Adrienne Rich, Jerome Rothenberg et Anne Waldman, mais aussi le Français Lorand Gaspar. Une sélection de ses poèmes (traduits de l’espagnol par Nelly Roffé) a également été publiée dans le numéro 5 (La joie, 2009) de la Revue de philosophie et poésie Thαumα.

    Dans la préface de la traduction française de Définitions mayas, Hélène Dorion écrit :

     « L’esprit donc. Mais aussi la chair. Aussi l’âme. Et le cœur. La poésie, pour Mercedes Roffé, est tout cela. Elle est ce flot de conscience qui englobe l’être entier, l’histoire, la culture. Surtout, elle est un processus permanent de lecture du monde. »



Bibliographie :

    En espagnol :

Poemas, Madrid, Síntesis, 1977 ;
El tapiz, bajo el heterónimo Ferdinand Oziel, Buenos Aires, Tierra Baldía, 1983 ;
Cámara baja, Buenos Aires, Último Reino, 1987 ; Santiago de Chile, Cuarto Propio, 1996 ;
La noche y las palabras, Buenos Aires, Bajo la luna llena, 1996; Santiago de Chile, Cuarto Propio, 1998 ;
Definiciones Mayas, New York, Pen Press, 1999 ;
Antología poética, Caracas, Pequeña Venecia, 2000 ;
Canto errante, Buenos Aires, tsé-tsé, 2002 ;
Memorial de agravios, Córdoba, Alción, 2002 ;
La ópera fantasma, Buenos Aires, Bajo la luna, 2005 ;
Milenios caen de su vuelo, anthologie, Tenerife, Colección Atlántica de Poesía, 2005 ;
Las linternas flotantes, Buenos Aires, Bajo la luna, 2009.

    En français et en anglais :

Définitions mayas et autres poèmes, en édition bilingue espagnol-français, Montréal, Éditions du Noroît, 2004. Traduction de Nelly Roffé.
Like the Rains Come, Selected Poems 1987-2006, Exeter, UK, Shearsman Books, 2008. Traduction de Janet Greenberg.
Rapprochements de la bouche du roi, en édition bilingue espagnol-français, Montréal, Éditions du Noroît, 2009. Traduction de Nelly Roffé.
Les Lanternes flottantes, en édition bilingue espagnol-français, Montréal, Éditions du Noroît, 2013. Traduction de Nelly Roffé.





MERCEDES ROFFÉ


Mercedes_ter
Source



■ Mercedes Roffé
sur Terres de femmes

[De muy lejos venimos] (extrait des Lanternes flottantes)
Paysage
→ (dans l’anthologie Terres de femmes)
Les Lanternes flottantes, VII



■ Voir aussi ▼

→ (sur le site Las Afinidades electivas)
plusieurs poèmes (en espagnol) de Mercedes Roffé issus de Definiciones mayas



■ Voir | écouter aussi ▼

une interview (en anglais) [27min57] de Mercedes Roffé par le poète Leonard Schwartz (l’on y entend Mercedes Roffé dire en espagnol deux de ses poèmes)






Retour au répertoire du numéro de mai 2009
Retour à l’ index des auteurs

» Retour Incipit de Terres de femmes

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *