Joël Bastard | Le visage de Mah

«  Poésie d’un jour  »


Derri-re nous s--teint le monde.
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Derrière nous s’éteint le monde. À la pointe du pied se fait le nouveau. À nouveau l’étincelle. La disparition est en marche, chargée d’images inertes. Algazelles et autres espérances animalières portées à bout de bras comme des linges abandonnés, tombants, nuques lâches ! À la pointe du verbe se fait la phrase qui s’avance. À la pointe du corps pour l’au-delà du corps. Derrière nous s’éteint le monde. S’éteint le verbe et s’éteignent les corps.



À la pointe de l’encre,  du papier.  Une disparition chargée d’images inertes. Écrire encore. À la pointe. Être au temps de la pointe. Dans sa durée.




Joël Bastard, Le visage de Mah in Bakofè, Al Manar, Collection Poésie, 2009, page 41.





Joelbastard




■ Joël Bastard
sur Terres de femmes

[Assis à côté, à la proue d’un navire] (extrait d’Une cuisine en Bretagne)
Une cuisine en Bretagne (lecture d’AP)
Bakofé
Casaluna
Chasseur de primes (lecture de Paul de Brancion)



■ Voir aussi ▼

→ le
blog de Joël Bastard



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