Nelly Roffé | Argia

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Les eaux se brisent- toutes blanches
Ph., G.AdC







ARGIA


Le visage à l’ombre de ton chapeau
Tu regardes la mouette.
Nuits sans lunes
Où tu te baignes
Légère comme une feuille
Dans cette mer hors du monde.

Un bateau
Fend l’océan gris
Comme les brise-lames de l’oubli.

Les eaux se brisent, toutes blanches
Sur le sable granitique
Comme une poudre d’or.


Nelly Roffé
D.R. Texte inédit
Nelly Roffé pour Terres de femmes






NELLY ROFFÉ


PORTRAIT DE NELLY ROFFE A MONTREAL
Image, G.AdC



■ Voir | écouter aussi ▼

→ (sur
noches de poesía libre) Élizabeth Robert reçoit Hugh Hazelton et Nelly Roffé dans le cadre de Poesía libre sur les ondes de Radiocentreville (10 décembre 2008)[entretien en espagnol]
→ (sur Terres de femmes)
la traduction d’un poème de Mercedes Roffé par Nelly Roffé

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Commentaires

  1. Avatar de johal
    johal

    En basque, argia, c’est la lumière… Une chanson populaire dit :
    « Jeiki, jeiki; etchekoak, argia da zabala » : Debout, debout gens de maison, il fait grand jour…
    Debout, il fait grand jour ! (par la grâce de cette « poudre d’or »)

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