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JE DIS CE QUE JE VOIS
Source je dis ce que je vois la porteuse de peau au buisson des ardents même si dans le rosier le rouge-gorge est en haillons peindre n’a pas de limites car le peintre a un prochain les formes sont encore nues dans les intuitions de la main pour en surprendre les limites le corps sera le seul voyage on s’approche ainsi d’un jardin où la nuque se détache d’un oiseau par une pincée d’intuition sans repères qu’une bouche attelée à une autre bouche et la langue pour faire un vœu. Marcel Migozzi, Les Intuitions de la main in Revue Nu(e), 42, 2009, pp. 188-189. Numéro coordonné par Arnaud Beaujeu. ______________________________________ NOTE D’AP : les poèmes Les Intuitions de la main ont été lus par Marcel Migozzi le 30 juin 2007 en hommage au peintre MARIO VILLANI lors de l’exposition de peinture qui s’est tenue dans les locaux de la faculté des Lettres de Nice. |
| MARCEL MIGOZZI
→ Des heures froides (lecture d’AP) → [Depuis trois jours vieillir est dépassé] (poème extrait de Des heures froides) → [Quand tu plonges ton visage] (poème extrait de Des jours, en s’en allant) → [Voici que maintenant…] (poème extrait de Vers les fermes, ça fume encore) ■ Voir aussi ▼ → (sur le site du cipM) une fiche bio-bibliographique sur Marcel Migozzi → (sur Poètes au potager) une page Marcel Migozzi → (dans La Gazette du Basilic, 6) un entretien d’Alain Freixe avec Marcel Migozzi → (sur le site Pierre Jean Jouve) Mario Villani, Tableaux/Béatrice Bonhomme, Sur la trace légère de quelques oiseaux |
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