James Sacré, Lorand Gaspar |

Dans les yeux d’une femme bédouine qui regarde

« Poésie d’un jour »



Mouvemente 3
Ph. © Lorand Gaspar,
Mouvementé de mots et de couleurs,
Le temps qu’il fait, 2003, page 17.







Dans les yeux d’une femme bédouine qui regarde
L’objectif d’un appareil pas visible sur la photo,
Non plus que la concrétion de temps et de technique ainsi marchandée
À beaucoup de sa vie difficile et fragile,
Dans son regard entre une toile de tente et nulle part,
On voit très bien le mouvement des yeux couleur de lointain
De l’écrivain qui n’a pas su résister
Au désir de photographier. Est-ce qu’on va comprendre vraiment
Ce que cette femme a donné à l’amitié rusée
De son geste ; même si elle n’a pas su
Que l’appareil la regardait ? Tout un léger théâtre de presque rien ; et maintenant cette autre énigme : ce qui est échangé
À travers ce qui est montré.




James Sacré/Lorand Gaspar (photographies de), Mouvementé de mots et de couleurs, Le temps qu’il fait, 2003, page 16.






JAMES SACRE LORAND GASPAR






■ Lorand Gaspar
sur Terres de femmes


[Le jour enflé de fatigue cherche nos failles] (extrait de Sol absolu)
Linaria
Depuis tant d’années…
Voici des mains




■ James Sacré
sur Terres de femmes


[Dans la pointe exiguë d’un pays qui est de la campagne] (extrait d’Écrire pour t’aimer)
[Il y a le menhir] (extrait d’Et parier que dedans se donne aussi la beauté)
Le paysage est sans légende (lecture de Tristan Hordé)
Dans le format de la page (extrait de Le paysage est sans légende)
Figure 42 (poème extrait de Figures qui bougent un peu)
Je t’aime. On n’entend rien
Le désir échappe à mon poème
Parfois



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