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Ph., G.AdC LES RONCES M’ONT DÉCHIRÉ Les ronces m’ont déchiré, le gel a crevassé mon âme et j’ai dit que cette lande était maudite, mauvaise et sans espoir maintenant je sais qu’il est un lieu où les contraires se répondent que le feu peut dormir dans une pierre ou traverser le croc d’un serpent mes amis, je vous avais perdus comme tant d’autres choses dans mon rêve voilà que nous nous retrouvons, souriants sur le seuil du monde, presque guéris. 24 mars 1996 Claude Esteban, Poèmes inédits, in revue Europe, mars 2010, n° 971, page 39. |
| CLAUDE ESTEBAN ■ Claude Esteban sur Terres de femmes ▼ → Bleu, bleu surtout (poème extrait de La Mort à distance) → Suis-je (poème extrait du même recueil) ■ Voir aussi ▼ → (sur Semenoir) lire au soleil Claude Esteban… → (sur Un nécessaire malentendu) Claude Esteban/Dans le fleuve |
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