Jean-Pierre Faye | Sertão mar

« Poésie d’un jour »



Je meurs de l'odeur marine de vivre et d'être.  inversé dans la mer.
Ph., G.AdC






SERTÃO MAR



je peins le point
de passage. je meurs de l’odeur
marine de vivre et d’être
. inversé dans la mer. je suis
qui n’est point d’autre espèce
que l’autre sort
. cap au souffle
du sel. orage de l’eau
renversée, océan sur
. nuage; val contre
vol. feu
contre l’eau. Espace
. contre savane, le faire
sur la gorge




Jean-Pierre Faye, Diwan Sertão [inédit, 1997. Retour du Brésil], in Comme en remontant un fleuve, Choix de poèmes, Éditions L’Act Mem, Collection Faut Suivre éditée par Henri Poncet, 2010, page 150.





JEAN-PIERRE FAYE


Faye portrait 2
Source




■ Jean-Pierre Faye
sur Terres de femmes

Elle les corps elles (notice bio-bibliographique)
Dessin dessinant
et je ne sais qui est celle qui est mienne
Figuier
Je commence un pays
Jean-Pierre Faye | Anne Slacik | Sertão III


■ Voir aussi ▼

le blog officiel de Jean-Pierre Faye






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Commentaires

  1. Avatar de Mahdia Benguesmia
    Mahdia Benguesmia

    Tout commence par le point et pourtant il est la fin.
    Du non point point au point qui n’en sera point, le point demeure chez l’homme le but de sa vie qui tragiquement l’annihile une fois atteint.
    Il n’y a que dans la poésie où entre un point et un point la vie se passe et perdure en dehors du point.

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