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[SOUDAIN LA TÊTE SE REDRESSE]
Soudain la tête se redresse, vacille, et avec elle le corps cessera d’être inerte, les mots qui subsistent reprendront du sens, retentiront de toutes parts, peu à peu, par à-coups, qu’importe, personne n’a gouverné le rythme du sac, du ressac, des rafales, mais lui obéir dans l’écoute, ne plus redouter de conclure, de nous mettre à l’écart, que les forces manquent, il passe outre, il les retrempe. Un cœur bat en écho, plus vite, de plus en plus. Pierre Dhainaut, La Nuit, la nuit entière (4), Æncrages & Co, Collection « voix de chants », mai 2011, s.f. Dessins de Nicolas Rozier. |
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