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[LE CHEMIN NE CHANGERA RIEN]
« Il faut tu le sais au ciel un léger gris aux yeux une certaine crainte pour approcher les oiseaux au nid » Ph., G.AdC Le chemin ne changera rien Tes yeux sont prêts à traverser la douceur les marais éloignés les villes blanches Calcite bleue la mer te parle t’enchante peut-être N’oublie du gué que la menace du vent Il faut tu le sais au ciel un léger gris aux yeux une certaine crainte pour approcher les oiseaux au nid Dans la nuit à pétrifier la lumière s’écroulent comme des serpents morts les enceintes autour de tes rêves Au petit jour tu te rappelles chaque image Marie-Christine Masset, Et pourtant elle tourne, L’Harmattan, 2007, page 35. |
| MARIE-CHRISTINE MASSET
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