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Ph., G.AdC [LE MONDE EST MAINTENANT VISIBLE] Le monde est maintenant visible entre mers et montagnes. Je marche entre les transparences parmi les années les fantômes et le matricule de chacun. Les pierres les herbes sont enchantées. Tout se couvre jusqu’au néant de pétroglyphes. Je compte les mâts penchés près du rivage. À perte de vue, la prairie des cormorans car chaque maison est un navire qui se balance. Plutôt le crime ou plutôt la mort des amants ou plutôt l’inceste du frère et de la sœur ou ― je prends le temps de manger une orange. Dans ces moitiés d’assiettes et autres fragments trouvés avec pierres taillées, dessinées ou peintes masse de cailloux, graviers avec sable mesurent un site une ville que j’explore avec l’énergie d’un oiseau. Jean Daive, L’Énonciateur des extrêmes, Nous, 2012, pp. 39-40.
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| JEAN DAIVE Source ■ Voir aussi ▼ → (sur le site du cipM) une bio-bibliographie de Jean Daive → (sur le site d’Éric Pesty Éditeur) une autre bio-bibliographie de Jean Daive → (sur Terres de femmes) Charles Olson | Maximus, to himself | Traductions croisées Danièle Robert/Angèle Paoli/Auxeméry |
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