Jean Marc Sourdillon | [Cet imperceptible oiseau très loin]

« Poésie d’un jour »


Faucon
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[CET IMPERCEPTIBLE OISEAU TRÈS LOIN]




Cet imperceptible oiseau très loin,
dans le ciel,
faucon ou hirondelle,
presque un point,
ce chagrin léger
dès que septembre revient,
qui sans qu’on l’appelle,
replie ses ailes et se pose sur le poing,


c’est lui qui fait la lumière plus vive
et plus profonds les lointains,
lui qui appelle, aiguise, fait exister


désir qui creuse ou souvenir qui point.




Jean Marc Sourdillon, Approche du tremblement in Dix secondes tigre, L’Arrière-Pays, 2011, page 75.






Jean-Marc Sourdillon, Dix secondes tigre





JEAN MARC SOURDILLON


Jean-Marc Sourdillon 2
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■ Jean Marc Sourdillon
sur Terres de femmes


Comme des frères
Au commencement (extrait des Miens de Personne)
[Deux fois l’an, pendant l’été] (extrait d’En vue de naître)
Les Tourterelles (lecture d’AP)
Le milan (extrait de L’Unique Réponse)
On naît (autre poème extrait de L’Unique Réponse)





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