Irène Dubœuf | [Une lueur confuse s’empare de la terre]

« Poésie d’un jour »



Toute crainte s’envole dans un battement d’ailes
Ph., G.AdC







[UNE LUEUR CONFUSE S’EMPARE DE LA TERRE]



Une lueur confuse s’empare de la terre.
Une hypothèse
dans les marges du ciel.

J’écarte le silence : à trop vouloir l’entendre
l’oreille s’habitue à sa voix
rare est le silence qui ne soit habité.

Des moineaux impatients se disputent le jour.
Toute crainte s’envole
dans un battement d’ailes.

L’aube a la voix de l’oiseau.




Irène Dubœuf, « L’Heure blanche » in Triptyque de l’aube, Voix d’encre, 2013, page 13. Peintures de Michel Verdet. Grand Prix de la ville de Béziers 2013.






Triptyque de l'aube 2




IRÈNE DUBŒUF


Irène Duboeuf





■ Irène Dubœuf
sur Terres de femmes


[Incertitude du ciel] (extrait de Cendre lissée de vent)
Lisières (extrait d’Effacement des seuils)




■ Voir aussi ▼


le site d’Irène Dubœuf
→ (sur le site des éditions Voix d’encre)
la fiche de l’éditeur consacrée à Triptyque de l’aube d’Irène Dubœuf
→ (sur Incertain Regard)
une note de lecture d’Hervé Martin sur Triptyque de l’aube
→ (sur le site de la revue en ligne Possibles, nouvelle série [n° 4, janvier 2016])
une page consacrée à Irène Dubœuf
→ (sur Recours au Poème)
des extraits de Cendre lissée de vent





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