Paul Valet | La liberté

«  Poésie d’un jour »




Jusqu'à l'oubli de mes cendres.
Ph., G.AdC







LA LIBERTÉ





À l’orée de la liberté
L’herbe se fait haute
Parfumée
Tendre
Infranchissable


La plaine d’où je viens
A des yeux sans paupières


Comment caresser
Toutes les ailes qui m’habitent
Avec des mains de proie ?


J’ai perdu peu à peu
Jusqu’à l’oubli de mes cendres.




Paul Valet, Table rase, Mercure de France, 1963, in Jacques Lacarrière, Paul Valet | Soleils d’insoumission, Éditions Jean-Michel Place, Collection Poésie, 2001, page 60.







Paul Valet PAUL VALET


Paul Valet
Source




■ Paul Valet
sur Terres de femmes


Raison vacante (poème extrait de Paroles d’assaut)




■ Voir aussi ▼


→ (sur La Pierre et le Sel)
Paul Valet, la poésie à l’os
→ (sur remue.net)
Paul Valet, par Jacques Josse
→ (sur le tiers livre)
soleils d’insoumission : Paul Valet (+ quelques repères biographiques)
→ (sur le site de Guy Darol)
une page sur Paul Valet





Retour au répertoire du numéro de janvier 2014
Retour à l’ index des auteurs

» Retour Incipit de Terres de femmes

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *