Jean-François Mathé | [Je me défais des songes]

«  Poésie d’un jour »



L’aube m’attend-elle pour avoir un ciel
Ph., G.AdC







[JE ME DÉFAIS DES SONGES]




je me défais des songes
et maintenant vers moins de nuit
le regard s’agrandit de cercle en cercle
comme une eau où l’on a jeté une pierre

l’aube m’attend-elle
pour avoir un ciel
pour battre des draps de vent
où dormaient les oiseaux les abeilles

de mes deux mains
j’avance vers le jour
celle qui n’a jamais rien voulu saisir
où tout ce qui se pose
est libre comme l’air




Jean-François Mathé, Le Temps par moments, Éditions Rougerie, 1999, page 15. Prix du Livre en Poitou-Charentes 1999.




JEAN-FRANCOIS MATHÉ


JF-Mathe
Source




■ Jean-François Mathé
sur Terres de femmes

[J’aurais voulu dire | et je n’ai pas dit] (extrait de Prendre et perdre)
Prendre et perdre (lecture de Marie-Hélène Prouteau)
[Il aurait mieux valu] (extrait de Retenu par ce qui s’en va)
Retenu par ce qui s’en va (lecture d’Isabelle Lévesque)
[Ce qui a le moins pesé] (extrait de La Vie atteinte)
[Le paysage né de la dernière pluie] (autre extrait de La Vie atteinte)
Vu, vécu, approuvé. (lecture d’AP)
[J’ai demandé à l’horizon] (extrait de Vu, vécu, approuvé.)



■ Voir | écouter aussi ▼

→ (sur le site de la mél, Maison des écrivains et de la littérature)
une fiche bio-bibliographique sur Jean-François Mathé
→ (sur Terre à ciel)
une page sur Jean-François Mathé
→ (sur YouTube)
un portrait vidéo de Jean-François Mathé






Retour au répertoire du numéro d’avril 2014
Retour à l’ index des auteurs

» Retour Incipit de Terres de femmes

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *