Seyhmus Dagtekin | [Te voici entre routes et sables]

« Poésie d’un jour »



[TE VOICI ENTRE ROUTES ET SABLES]



Te voici entre routes et sables d’une topographie imaginaire
Tu cherches à te pencher pour voir les bords de la ville qu’on
voudrait tenir hors d’atteinte de ceux qui nous guettent
des bordures
Toi aussi, tu me guettes
Je t’ai vue avec mon œil du malin
Je peux plus que te voir
Pis, je peux te dessiner d’un jet
Tout comme tu peux m’effacer
Sur les mêmes bords
Sur les mêmes routes
Faisons-nous face
Supportons-nous face à face
Demain sera l’image de notre sourire
Pile ou face
/
Et le mot frère
/
Pour ne laisser aucun ici sans son ailleurs



Seyhmus Dagtekin, Juste un pont, sans feu, Le Castor Astral, 2007, page 35.






SEYHMUS DAGTEKIN


Seyhmus Dagtekin
Source




■ Seyhmus Dagtekin
sur Terres de femmes

Je voudrais (poème extrait d’Au fond de ma barque)
Rêves légers, nuit claire (poème extrait d’Élégies pour ma mère)
[Ville se déguisera] (poème extrait de Dès que mon pied touche l’eau)



■ Voir aussi ▼

le site officiel de Seyhmus Dagtekin
→ (sur Terre à ciel)
un entretien de Cécile Guivarch avec Seyhmus Dagtekin (juin 2009)






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