Philippe Leuckx | [On ose à peine la lumière]

« Poésie d’un jour




[ON OSE À PEINE LA LUMIÈRE]



On ose à peine la lumière, le trait, la traversée. Que peut un cœur sinon dans la fragilité consentie, sinon dans la joie de jouer du peu ? On ne dit rien de l’ombre ni de cette surprise de l’aube dans le réel caché.
Le jour est ainsi sa mesure et son attente, comme en creux le poème.




[…]




On ne sait plus très bien si la lumière s’effondre dans la mer ou si notre regard s’accroche aux flancs d’une montagne. La beauté là s’impose sans effort. L’île en nous s’efforce à la mer et nous croyons au jour, aux distances explorées.



Philippe Leuckx, L’Effeuillement des choses vers les confins, Éditions La Porte, Collection Poésie en voyage, 2015, s.f.






Philippe Leuckx, L'Effeuillement des choses vers les confins





PHILIPPE LEUCKX


Vignette PHILIPPE LEUCKX
Ph. Christelle Dossche




■ Philippe Leuckx
sur Terres de femmes


[Le soir](poème extrait de Ce long sillage du cœur)
Ce long sillage du cœur (lecture d’AP)
D’obscures rumeurs (lecture d’AP)
[Il reste au-dessus du jour quelque vœu d’enfance](poème extrait de D’obscures rumeurs)
[Laisse la nuit s’éclairer sous tes yeux](poème extrait de Doigts tachés d’ombre)
[On a vécu sous le verre] (poème extrait de L’imparfait nous mène)
[J’assume mes greniers d’enfance](poème extrait de Maisons habitées)
Le Mendiant sans tain (extraits)
Nuit close (extraits)
Poèmes du chagrin (lecture d’AP)
[Tu marches dans ta ville] (poème extrait de Poèmes du chagrin)
Piéton de Rome, 13 (poème extrait de Rome rumeurs nomades)
[Parfois il est bon de s’égarer](poème extrait des Ruelles montent vers la nuit)



■ Voir aussi ▼

→ (sur Terre à ciel)
une présentation des éditions La Porte (+ des extraits choisis de poèmes)





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