Raluca Maria Hanea | [on se couche sous les bois]

« Poésie d’un jour





Nos mille autoportraits où rien nabstrait 2
on se couche sous les bois
Ph., G.AdC







[ON SE COUCHE SOUS LES BOIS]




on se couche sous les bois



pour
brider un monde
le train acidulé des films
(tous ces) films communs
pour finir

s’habillent à l’envers








Nos mille autoportraits où rien nabstrait 1
Nos mille autoportraits
coupant leurs vies menues

Ph., G.AdC







on se fait signe avant de longer

on ne se perd pas
ici

on tourne
nos silhouettes obliques

nos plans d’immortelles

nos mille autoportraits

coupant leurs vies menues



où rien n’abstrait,


on ne voit pas les anges, on imagine des papillons


les objets seuls s’espacent
autour, à distance


nos têtes
épinglent des chutes et
des froissements de sable








Nos mille autoportraits où rien nabstrait 3Ph., G.AdC






puis, tu ne dessines que des rives


du noir autour d’une ligne

soit le bruissement des lieux

ma silhouette est si brune
ce soir qu’elle ne se pose pas
au bord de son exécution acide




ce serait comment l’espace et non une carte ?




Raluca Maria Hanea, « estérel » in Babil, Les éditions du Petit Pois, Collection Prime Abord, Béziers, 2015, pp. 15-18. Préface de Rodica Draghincescu.






Babil






RALUCA MARIA HANEA


Ranuca Maria Hanea




■ Raluca Maria Hanea ▼

[on sonde] (poème extrait de Sans chute)



■ Voir aussi ▼

→ (sur le site des éditions du Petit Pois)
une notice bio-bibliographique sur Raluca Maria Hanea
→ (sur le site des éditions du Petit Pois)
un entretien avec Raluca Maria Hanea pour la sortie de Babil
→ (sur remue.net)
Raluca Maria Hanea | sûre la cave





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