Ph. © Patricia Weibel
[IO AMO CHI SIEDE]
io amo chi siede
con accanto la sua cosa muta
e quando va a dormire
la contiene
come sapesse dove riposa tutto il peso
tutti questi passaggi della mente
che si spartiscono un’accensione
chissà quale fiammata
senza cui vivere è glaciale
Silvia Bre, La fine di quest’arte, Giulio Einaudi editore, Collezione di poesia 429, Torino, 2015, pagina 66.
[MOI J’AIME QUI S’ASSIED]
moi j’aime qui s’assied
avec tout contre sa chose muette
et quand il se couche
la contient
comme s’il savait où repose tout le poids
tous ces passages de l’esprit
qui se partagent un embrasement
qui sait quelle flambée
sans laquelle vivre est glacial
Traduit de l’italien par Silvia Guzzi.
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Silvia Guzzi est traductrice de l’italien, de l’espagnol et de l’anglais. Après avoir obtenu sa licence en traduction avec distinction, à l’Institut Libre Marie-Haps de Bruxelles, avec un mémoire de traduction commentée du roman Temblor de Rosa Montero, elle a suivi une formation au Centre européen de traduction littéraire dirigé par Françoise Wuilmart.
Elle traduit des poètes italiens, ainsi qu’une poète argentine, et ses traductions ont été accueillies sur les revues numériques de poésie Terre à ciel et Terres de femmes, sur le blog de poésie Poetarum Silva et sur le site de poésie internationale de Chiara De Luca. Elle a traduit un roman et de nombreux ouvrages en sciences humaines. Son site internet : www.traductions.it.
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SILVIA BRE
 Ph. Dino Ignani
Source
■ Silvia Bre
sur Terres de femmes ▼
→ [La poca la povera cosa] (autre poème extrait de La fine di quest’arte, également traduit par Silvia Guzzi)
→ L’argomento (poème extrait de Marmo, traduit par Tiphaine Samoyault)[+ une notice bio-bibliographique de Silvia Bre]
→ [Beato il mio vicino](poème extrait de Marmo, traduit par Philippe Leuckx)
→ Un psaume (poème extrait de Marmo, traduit par Tiphaine Samoyault)
→ (dans l’anthologie poétique Terres de femmes) [È da lontano che viene] (poème inédit traduit par Silvia Guzzi)
■ Voir | écouter aussi ▼
→ (sur Doppiozero) plusieurs poèmes dits par Silvia Bre, dont le poème ci-dessus « [io amo chi siede] » (poème n° 3) et « [La poca la povera cosa] » (poème n° 2), autre poème extrait de La fine di quest’arte (pagina 53)
→ (sur Traductions.it, le site de Silvia Guzzi) « Se ti chiamassi e almeno… » (un autre poème extrait de La fine di quest’arte de Silvia Bre, et traduit par Silvia Guzzi)
→ (sur Doppiozero) une note de lecture d’Emanuele Dattilo sur La fine di quest’arte de Silvia Bre
→ (sur Poetarum Silva) une note de lecture de Giovanna Amato sur La fine di quest’arte de Silvia Bre
→ (sur Poesia, di Luigia Sorrentino) un autre poème extrait de La fine di quest’arte
■ Pour écouter | voir Silvia Bre sur la Toile, cliquer ICI
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