José Emilio Pacheco | Fêtes patronales et désastres

« Poésie d’un jour



ROMERÍAS Y DESASTRES




Cuando de vuelta de la peregrinación
los aviones se caen chocan los trenes
se incendian autobuses mueren los fieles

los santos se defienden argumentando

que van al cielo
justamente por ser insobornables







FÊTES PATRONALES ET DÉSASTRES




Quand de retour de pèlerinage
les avions s’écrasent les trains déraillent
les autobus prennent feu les fidèles meurent

les saints se défendent argumentant

qu’ils montent au ciel
justement parce qu’ils sont incorruptibles



José Emilio Pacheco, Le Passé est un aquarium [Irás y no volverás, 1980], Éditions de la Différence, Collection Le Fleuve et l’écho, 1991, pp. 88-89. Traduit de l’espagnol (Mexique) par Gérard de Cortanze.







José Emilio Pacheco, Le passé est un aquarium





JOSÉ EMILIO PACHECO


José Emilio Pacheco
Source



■ José Emilio Pacheco
sur Terres de femmes

Le Crapaud (autre poème extrait du Passé est un aquarium)



■ Voir aussi ▼

→ (sur le blog de Paulo A. Paranagua, journaliste au Monde)
une notice bio-bibliographique sur José Emilio Pacheco





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