Cécile Guivarch | [des hommes tressaillent]

« Poésie d’un jour



Hubert Robert
Hubert Robert, La Chapelle de de la Sorbonne en ruine, vers 1800.
Musée Carnavalet, Paris.
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[DES HOMMES TRESSAILLENT]




des hommes tressaillent
là où ce qui commence tend à disparaître
ils guettent ce qui tend à la nuit
se rassemblent en prières





tout tient dans les ruines
un vide qui ne ressemble à rien
ils ont puisé leurs forces
pour un fragment
une infime part de nudité





ensevelis par les fleurs
les mauvaises herbes
tout ce qui les entoure
vestiges qu’ils taisent
leur désastre offert au vent





Cécile Guivarch, S’il existe des fleurs, Poèmes, L’Arbre à paroles, Amay, 2015, pp. 81-83-85.







Cecile Guivarch, S'il existe des fleurs



CÉCILE GUIVARCH


Cécile Guivarch portrait
Ph. : Michel Durigneux
Source





■ Cécile Guivarch
sur Terres de femmes


Cent ans au printemps (lecture d’AP)
Cent ans au printemps (lecture de Philippe Leuckx)
[Écrire ses yeux] (extrait de Cent ans au printemps)
[c’est tout pour aujourd’hui] (extrait de c’est tout pour aujourd’hui)
Cécile Guivarch, mots et mémoire en double (chronique de Marie-Hélène Prouteau)
[J’ai marché sur les morts]
[Je ne sais pas si tu es encore jeune](extrait de Sans Abuelo Petite)
Sans Abuelo Petite (lecture d’Isabelle Lévesque)
Renée, en elle (lecture d’AP)
Vous êtes mes aïeux (lecture de Gérard Cartier)
→ (dans l’anthologie Terres de femmes)
[ma grand-mère avait beaucoup de clés]



■ Voir aussi ▼

→ (sur le site de la Maison de la Poésie d’Amay)
la fiche de l’éditeur sur S’il existe des fleurs
J’écriture(s)[le blog de Cécile Guivarch]
le site terre à ciel | poésie d’aujourd’hui





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