Ghyslaine Leloup | Les heures froides

« Poésie d’un jour




LES HEURES FROIDES
(extrait)





Parfois de la nuit tu ne perçois que l’ombre
Ta planète dans le ciel pulsant d’autres ciels
Ta brève unité dans l’innombrable vivant
Tout un monde vibrant dans sa friction d’atomes

Langage d’eau vive échappant à tes marges

Tu dis tu dis

Mais qu’as-tu écrit de la brûlure
L’excès qui saisit
Le vertige qui agenouille ?
Le printemps qui anéantit
Tant sa beauté laisse nu ?
Qu’as-tu écrit de cet élan qui nous traverse
Dépose un peu de sa nuit originelle
Et se poursuivra après nous continument ?

Comme tu aspires aux prairies intactes
Toute mort effacée le temps de les fouler
Le présent caracolant sur les boutons d’or




Ghyslaine Leloup, « Les heures froides 4H00 (6) », Nuit chorale, son soleil sous les paupières, Éditions Unicité, 91530 Saint-Chéron, 2016, page 70.






Ghyslaine Leloup, Nuit chorale





GHYSLAINE LELOUP


Ghyslaine Leloup
Image, G.AdC



■ Ghyslaine Leloup
sur Terres de femmes


La paix disent-elles (+ une notice bio-bibliographique sur Ghyslaine Leloup)
Ghyslaine Leloup & Noël Roch, Bien à vous, Une correspondance (lecture d’AP)
→ (dans l’anthologie poétique Terres de femmes)
Ils ont tenté de broyer mon esprit



■ Voir aussi ▼

→ (sur le site des éditions Unicité)
la page de l’éditeur sur Ghyslaine Leloup
→ (sur Recours au Poème)
une page sur Ghyslaine Leloup (+ cinq poèmes)
→ (sur Ce Qui Reste)
« La grande fugue » de Ghyslaine Leloup





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