Sylvie Fabre G. | [Bien sûr le chant s’apaise dans le soir]

« Poésie d’un jour




[BIEN SÛR LE CHANT S’APAISE DANS LE SOIR]




Bien sûr le chant s’apaise dans le soir.
On ramasse éclats et feux.
On range les douleurs, encore plus loin,
oui, bien profond.
Le corps retrouve sa mouvance, retisse ses ailes,
perd son extase.
Le cri n’effleure plus la bouche.
Grande est sa nostalgie.
Et l’être a de nouveau un nom.
Il subsiste malgré l’absence de ciel,
il va, son souvenir est nu.

Tu redescends. Plus bas la vie.
Plus bas ma sœur.





Dessin de la pensée, trace du cœur, cendre, plaie et béance, cicatrice chaude, peau douce, montagnes et vallées, mer qui déferle, fruits de ma terre, paradis,

c’est là que je reviens.




Sylvie Fabre G., La Vie secrète, Éditions Unes, 1995, pp. 38-39.






Sylvie Fabre G.  'La Vie secrète', Éditions Unes  1995.





SYLVIE FABRE G.


Sylvie Fabre G.
Source



■ Sylvie Fabre G.
sur Terres de femmes


[À l’orée] (poème issu du recueil L’Intouchable)
L’Intouchable (note de lecture d’Isabelle Raviolo)
L’Approche infinie (note de lecture d’AP)
Sylvie Fabre G. par Sylvie Fabre G. (auto-anthologie poétique comprenant plusieurs extraits de L’Approche infinie)
[C’est un matin doux et amer](poème issu du recueil L’Autre Lumière)
Trouver le mot (autre poème issu du recueil L’Autre Lumière)
Dans l’attente d’un prolongement qui se meurt (note de lecture d’AP sur Corps subtil)
Corps subtil (poème issu du recueil Corps subtil)
La demande profonde
Frère humain (note de lecture d’AP)
Frère humain (note de lecture d’Isabelle Raviolo)
[La pensée va, et vient à ce qui revient] (poème issu du recueil Frère humain)
Celle qui n’était pas à sa fenêtre (extrait issu du recueil Le Génie des rencontres)
Quelque chose, quelqu’un (note de lecture d’AP)
Tombées des lèvres (note de lecture d’AP)
Tombées des lèvres (note de lecture d’Isabelle Raviolo)
[Plus forte que la forêt] (poème issu du recueil Tombées des lèvres)
Maison en quête d’orient (poème issu du recueil Les Yeux levés)
Caroline Boidé, Les Impurs, par Sylvie Fabre G.
Jean-Pierre Chambon, Le Petit Livre amer, par Sylvie Fabre G.
Jean-Pierre Chambon, Tout venant, par Sylvie Fabre G.
Patricia Cottron-Daubigné, Visage roman, par Sylvie Fabre G.
Alain Freixe, Vers les riveraines, par Sylvie Fabre G.
Emmanuel Merle, Ici en exil, par Sylvie Fabre G.
Emmanuel Merle & Thierry Renard, La Chance d’un autre jour, Conversation (lecture de Sylvie Fabre G.)
Pierre Péju, Enfance obscure, par Sylvie Fabre G.
Pierre Péju, L’État du ciel, par Sylvie Fabre G.
Fabrice Rebeyrolle, un peintre gardien du feu, par Sylvie Fabre G.
Erwann Rougé, Passerelle, Carnet de mer, par Sylvie Fabre G.
→ (dans l’anthologie poétique Terres de femmes)
L’au-dehors
→ (dans les Chroniques de femmes)
L’Amourier | Le Jardin de l’éditeur par Sylvie Fabre G.
→ (dans les Chroniques de femmes)
Anne Slacik par Sylvie Fabre G. : Anne, la sourcière
→ (dans les Chroniques de femmes)
Ludovic Degroote | Retisser la trame déchirée, par Sylvie Fabre G.
→ (dans la galerie Visages de femmes)
le Portrait de Sylvie Fabre G. (+ poème issu du recueil L’Approche infinie)






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