Muriel Stuckel | [Trop vif le soleil]


« Poésie d’un jour



[TROP VIF LE SOLEIL]



Trop vif le soleil
au bord de nos yeux

attendre le crépuscule
qui bat des cils

quand la voix veut advenir



De ses yeux rhénans
au fond du fleuve
quand l’or du mythe
s’est évaporé

le silence nous dévisage





Zu grell die Sonne
in unseren Augen

die Dämmerung erwarten
die Wimpern blinzeln

wenn die Stimme eintreffen will



Aus ihren Rhein-Augen
tief im Fluss
wenn der Mythos Gold
verdunstet ist

starrt uns die Stille an




Muriel Stuckel, Petite Suite Rhénane | Kleine Rhein-Suite, éditions Philonar, 2016.
Traduction d’Eva-Maria Berg. Eaux-fortes de Liliane-Ève Brendel.




MURIEL STUCKEL


Muriel Stuckel 3




■ Muriel Stuckel
sur Terres de femmes

Dans la césure de tes poèmes (extrait de L’Insoupçonnée ou presque)
[Demeure précaire] (autre extrait de L’Insoupçonnée ou presque)
[Sous le pas d’une ombre vive] (autre extrait de L’Insoupçonnée ou presque)
La poétique des failles chez Muriel Stuckel (Chronique d’Isabelle Raviolo)
[Ce n’est pas tant] (extrait d’Eurydice désormais)
Le risque de la poésie (autre extrait d’Eurydice désormais)
[Sous la courbe de la phrase] (extrait de Du ciel sur la paume)
→ (dans l’anthologie poétique Terres de femmes)
La poésie échappée



■ Notes de lecture de Muriel Stuckel
sur Terres de femmes

Jacques Estager, Douceur
Gunvor Hofmo, Tout de la nuit est sans nom
Stéphane Sangral, Circonvolutions





Retour au répertoire du numéro de septembre 2018
Retour à l’ index des auteurs


» Retour Incipit de Terres de femmes

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *