Gérard Bayo | Le vent s’est éloigné

« Poésie d’un jour



Larbre
« Et l’arbre
dont la branche s’était perdue
renonce à ses tourments. »
Ph., G.AdC







LE VENT S’EST ÉLOIGNÉ





Le vent s’est éloigné. Peut-être est-il
sur la mer à présent.

Et l’arbre
dont la branche s’était perdue
renonce à ses tourments.

Au soir le merle
recommence à chanter et dit que l’univers

n’a ni forme ni frontières. On dirait que dans l’arbre
jamais la branche n’a manqué.





Gérard Bayo, Traversant l’aube, III, éditions L’Herbe qui tremble, 2019, page 113.





Gérard Bayo  Traversant l'aube






GÉRARD BAYO


Gérard Bayo
Source




■ Gérard Bayo
sur Terres de femmes

Jours d’Excideuil (lecture d’Isabelle Lévesque)




■ Voir aussi ▼

→ (sur le site des éditions L’Herbe qui tremble)
la page de l’éditeur sur Traversant l’aube





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