Roselyne Sibille, Les Langages infinis

« Poésie d’un jour



LES LANGAGES INFINIS
(extraits)





Ce que j’entends
et ce que je devine
dans les trajectoires

agitées      anguleuses
des chauves-souris
le froufroutement des sauterelles surprises
l’arrêt du lézard tête intriguée
et tous les autres
que l’on croit muets





La nature inscrit l’arbre
à la pointe du jour
et l’écoute pousser


La lumière caresse l’incertitude


On écoute les totems
Le vent les suit





Les aurores si fines
Quand glissent les couleurs

Parfois la lune
les regarde
s’entretenir






Roselyne Sibille, Les Langages infinis, in Une prairie de poèmes suivi de Les Langages infinis, éditions L’Ail des ours/n°3, 2020, pp. 43-45. Œuvres de l’artiste Renaud Allirand.





Roselyne Sibille  Une prairie de poèmes





ROSELYNE SIBILLE



Roselyne Sibille
Source




■ Roselyne Sibille
sur Terres de femmes


Entre les braises (lecture d’AP)
Entre les braises (lecture de Sylvie Fabre G.)
[Pose ton visage dans une brèche] (extrait de Lisières des saisons)
Lisières des saisons (lecture de Florence Saint-Roch)
Ombre monde (lecture de Marie Ginet)
Roselyne Sibille | Liliane-Ève Brendel, Lumière froissée (lecture d’AP)
Nuit ou montagne (poème extrait de Lumière froissée)
[L’ombre est une ligne de crête] (poème extrait d’Ombre monde)
La tendresse me racine (poème extrait de Versants)
→ (dans l’anthologie poétique Terres de femmes)
Le souffle des mondes
Sabine Huynh | Roselyne Sibille, La Migration des papillons (extrait)





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