Anne-Emmanuelle Fournier | [Quand s’épuise la lumière]

« Poésie d’un jour



Dans les replis de l’heure fantôme. jpg
Des silhouettes bruissent      dans les replis de l’heure fantôme
Ph., G.AdC






[QUAND S’ÉPUISE LA LUMIÈRE]



Quand s’épuise la lumière
de lents oiseaux nous traversent
portés par une marée invisible
presque silence            presque

froissement


L’air du soir est une odeur
qui s’incline sur les cheveux
des nuées d’insectes montent      comme en rêve
à la lisière mouvante
où l’herbe devient brume


Des silhouettes bruissent      dans les replis de l’heure fantôme
multitudes.

Qui voudrait alors
d’un autre monde ?




Anne-Emmanuelle Fournier, « Vers l’estive », La Part d’errance, éditions Unicité, Collection Le Vrai Lieu dirigée par Laurence Bouvet, 2021, page 29. Préface de Jean-Yves Masson. Gravures de Régis Rizzo.






Anne-Emmanuelle Fournier  La Part d'errance 3





ANNE-EMMANUELLE FOURNIER


Anne-Emmanuelle-Fournier_3917
Source




■ Voir aussi ▼


→ (sur le site des éditions Unicité)
la page de l’éditeur sur La Part d’errance d’Anne-Emmanuelle Fournier
→ (sur Recours au Poème)
une notice bio-bibliographique sur Anne-Emmanuelle Fournier





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