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[J’AI PRIS LA PERSPECTIVE DU ROSSIGNOL] J’ai pris la perspective du rossignol Le saule s’est couvert de plumes d’argent Le jardin est entouré d’une haie. Sept, huit, fleurs plantées au sol — De multiples objets cristallins Un silence tracé dans les aigus (Je vois avec l’oreille) * C’est là que j’ai rencontré Michel L. Nous avons parlé de chèvrefeuille et de pluie — juste avant l’écriture « Votre robe, Madame, est un jardin » Des champs de sauges amères, d’absinthes et de centaurées (Une odeur de lilas prête à sourdre) * (Le ciel était vert A la surface de la rivière flottaient de minuscules bateaux avec des voiles de papier jaune paille Tout un vocabulaire d’oiseaux criards : océanie fulmar puffin macareux guillemot pingouin fou de bassan mouette sterne goéland cormoran * Le monde tournait. — Des bourgeons fendus. Des écorces — Des plumes. Des duvets * Nous avons parlé de l’expérience du sexe. De la « génération-LANGUAGE ». De la loi du rêve DE la POÉSIE CONCRÈTE J’ai répondu que j’écrirai sur l’automne ou sur rien Une petite prose… Un recueil ancien
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