Marie Alloy / La ligne d’ombre

<<Poésie d'un jour

 

 

 

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Portrait de Marie Alloy par © Camille Moreau 

 Voir l'ouvrage  →  La ligne d'ombre

 

 

 

 

L’oiseau furtif vient-il de loin ?

Sous nos yeux   soudain   un visage
Le chemin monte   un homme descend en courant
Nous longeons les murs des vieilles villas abandonnées
Le soleil fait briller la poussière des volets
Des herbes ont poussé sur le seuil
Les pierres dessinent encore un sentier
derrière les grilles

Le ciel est pur de souvenirs
Le fleuve poursuit le miroir des années
Des branches sont emportées
Le flux danse avec les feux du soir
La voûte des nuages retient son fardeau gris

Nous sommes dans l’ombre des rumeurs
un peu de nuit à l’entour de nos mots
une fumée dans la voix un poème funambule
le corps dansant face aux étoiles
d’une faim d’enfance

 

Ligne 'ombre

 

 

 

 

 

 

 

 

Marie Alloy, « IV, EN PARTANCE, Le temps du fleuve » in La Ligne d’ombre, Poèmes et peintures, Éditions Al Manar 2024, p.102

 

 

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© Ph. JP Vidal
Source

 

■ Marie Alloy
sur Terres de femmes ▼

→ Cette lumière qui peint le monde (lecture d’Isabelle Lévesque)

→ « Avec et sans les mots » in L’Empreinte du visible, Éditions Al Manar, Collection “La Parole peinte”, 2017

■ Voir aussi ▼

→ le site de Marie Alloy
→ (sur le site de Marie Alloy) une page sur L’Empreinte du visible

 

 

 

 

 

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