Rose Ausländer | L’île dérive

« Poésie d’un jour »

Topique : Insularité



Je caresse des arbres dorés
Ph. angèlepaoli






[DIE INSEL SCHWIMMT]



Die Insel schwimmt
an meine Brust

Ich streichle
goldene Baüme


*


Die Harfe
ist mein Instrument

Ich spiele
das Lebenslied






[L’ÎLE DÉRIVE]



L’île dérive
vers ma poitrine

Je caresse
des arbres dorés


*


La harpe
est mon instrument

Je joue
le chant de la vie




Rose Ausländer, Je compte les étoiles de mes mots [Ich zähl die Sterne meiner Worte, Fischer Taschenbuch Verlag, Frankfurt am Main, 1985], Éditions L’Âge d’Homme, Collection Le Rameau d’Or, Lausanne, 2000 (épuisé) ; rééd. Éditions Héros-Limite, Collection feuilles d’herbe, Genève, 2011, pp. 58-59. Traduit de l’allemand par Edmond Verroul.





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Rose Ausländer
Source



■ Rose Ausländer
sur Terres de femmes

Après le Carnaval
Augenblickslicht
Janvier (extrait de Pays maternel)
Während ich Atem hole



■ Voir | écouter aussi ▼

→ (sur Esprits Nomades)
la page consacrée à Rose Ausländer
→ (sur Lyrikline)
plusieurs poèmes dits (en allemand) par Rose Ausländer
→ (sur le site des Éditions Héros-Limite)
une fiche de lecture sur Je compte les étoiles de mes mots
→ (sur Recours au poème)
une note de lecture de Pascale Trück sur les deux recueils de Rose Ausländer publiés par Æncrages & Co





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