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Ph., G.AdC [AUTOMNE VIVANT ET ADORÉ]
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Ph., G.AdC [AUTOMNE VIVANT ET ADORÉ]
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POETRY, A NATURAL THING
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[OBLIGÉ D’ÊTRE ICI]
Ph., G.AdC …obligé d’être ici (L’inanité des mots). Parce qu’il faut pour chaque jour une forme. Pour, vertical, tenir dans les remous et la dissolution de soi. Travailler à une forme (écrire que je sache !), pour qu’au milieu de chaque jour il existe une forme « qui tienne », ne serait-ce que pour y camper (provisoire abri), le temps de reprendre ses forces, poser son sac avant de se remettre en route, traverser la maison claire, de soi-même ressortir…
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| CLAUDE ADELEN Ph. © Didier Pruvost @ Flammarion Source ■ Voir aussi ▼ → (sur le site de France Culture) une notice bio-bibliographique sur Claude Adelen → (sur le site de la mél [Maison des écrivains et de la littérature]) une fiche bio-bibliographique sur Claude Adelen → (sur Belles Lettres Diffusion Distribution) une fiche sur Obligé d’être ici de Claude Adelen |
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Ph., G.AdC X Traversée de l’herbe nue J’ai marché ce matin sur un rayon de soleil J’ai su que j’étais là où je devais être à cet instant sans impatience Oubli oublieux de toute mémoire dans la rature de l’instant présent en coïncidence avec le multiple Porte battante de l’écriture Rester à l’envers du mot là où le sang bat, la vie ne se ride pas, le doute n’a pas prise Glissée entre deux organes devenus feuillages la Part du Souffle
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| GENEVIÈVE BERTRAND Source ■ Geneviève Bertrand sur Terres de femmes ▼ → Dire et redire (extrait d’À bouche décousue) → Voyage au pays des papesses… → (dans l’anthologie Terres de femmes) [L’araignée règne sur l’enfance] ■ Voir aussi ▼ → (sur Cursives 74) un entretien avec Geneviève Bertrand (entretien mené par Odette et Michel Neumayer, mars-juin 2009) + une bibliographie → (sur Dépositions, le Blog d’Olivier Bastide) Geneviève Bertrand/Une idée de la poésie (+ une bio-bibliographie) |
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Ph., G.AdC [EL ECO DISPONIBLE QUE ES LA VIDA] El eco disponible que es la vida necesita localizar su fuente, encontrar la vibración original, el espacio sonoro anterior al primer movimiento y la sombra sonora que proyectó la primera palabra. A menos que la fuente del sonido no esté al comienzo del tiempo, sino al final, al cierre de esta cruel transparencia. La vida no sería entonces otra cosa que una corriente al revés, un eco ambulatorio separado o quizás expulsado hacia atrás de su fuente, un eco que siempre retrocede. O más todavía : un eco sin un sonido como origen, un eco siempre disponible, la fatal repeticíon de un sonido inexistente.
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| ■ Roberto Juarroz sur Terres de femmes ▼ → [Au jour le plus beau] (poème extrait de Quinzième poésie verticale) |
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| WILLIAM CLIFF
→ Lahore, 7 (extrait d’En Orient) → [Réquiem pour l’enfance] (extrait de Matières fermées) → Au printemps (extrait du Temps) → 30 mai 2003 | William Cliff, Le Pain Quotidien ■ Voir aussi ▼ → (sur le site de la SGDL) une bio-bibliographie de William Cliff |
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Ph., G.AdC [LA TUA DEBOLEZZA È LA MIA VITTORIA]
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[I GREW IN GREEN]
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| LORINE NIEDECKER Source ■ Lorine Niedecker sur Terres de femmes ▼ → Louange du lieu et autres poèmes (note de lecture de Sylvie Besson) ■ Voir aussi ▼ → (sur le site des éditions José Corti) une page sur Louange du lieu et autres poèmes de Lorine Niedecker → le site Lorine Niedecker → (sur poets.org) “Who Was Lorine Niedecker?”, by Elizabeth Willis → (sur Electronic Poetry Center) une page sur Lorine Niedecker → (sur Poetry Foundation) Paean to Place, by Lorine Niedecker |
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Ph., G.AdC
Elle tient ― une lignée vocale « Allongée » dans la charge sombre des tentures. Une répétition d’eau mine les vitres : tombe : surplombe la chute noire. Nuit. la voix. Elle extrait le mythe de celle qui se jette un flambeau à la main dans la verrière nocturne. Des personnages épient la montée du thème. la voix se donne alternative et se reprend, tandis que les larmes des acteurs simulent la disparition. elle subit la torture des absences répétitives, et la voix redit les notes de la rencontre et de la disparition. l’absence dans la voix se joue plusieurs fois. Comme la note dans la peinture déjoue la fixation de la couleur, à plusieurs degrés. le blanc est mis à nu ; le corps pansé de près de bandelettes odoriférantes « le lied perce un corps nu que dévore une broderie » la menace perpétuelle oscille avec la nuit. Elle se tient dans le passage Remontent aux lèvres les répétitions anciennes du dénuement. Une forme d’élaboration alternée : tout ce qui se passe comme sur la scène d’un opéra dédoublé s’enfonce dans les coulisses, archives d’un acte presque oublié, dont une blessure factice palpite sous les bandages : ils jouent avec l’alternance des secondes un jeu serré Un corps éclate se renverse sur la couche : « la voix monte dans une tache qui se plaque sur la toile » la nuque supporte la tombée des draperies sombres Y a-t-il une réponse répètent-ils ? les bijoux ― les bijoux qui gardent le corps symbolique le préservent de la chute à travers la vitre. le chant Une cité élaborée et ses colonnes stratifiées. D’elles sortent les pas d’une Gradiva parée pour la rencontre seconde. Dans les feuilles elles retournaient lentement à leur corps. Elles pourraient courir sur des terrains glaireux, glisser la voix s’est dédoublée, les bandages tombent. Ce mal qui le prenait à la cheville ne l’empêche pas d’aller à sa rencontre Une lumière va sourdre dans l’éveil de la mémoire mise à mort et dans ce pan de couleurs Anne-Marie Albiach, La Gradiva in Anawratha, Spectres Familiers, 1984 ; rééd. Éditions Al Dante, 2006, pp. 65-66. |
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