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Ph., G.AdC
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Image, G.AdC
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| H.D. (HILDA DOOLITTLE) Source ■ H.D. sur Terres de femmes ▼ → At Baia → [The golden apples of the Hesperides] (extrait de Hermetic Definition) → Tribute to the Angels [40] (+ traduction en français de Bernard Hoepffner) → 20 mai 1958 | Journal [Fin du tourment] de H.D. → 18 avril 1958 | L’inculpation d’Ezra Pound est levée (+ d’autres extraits du Journal [Fin du tourment] d’H.D.) → (dans la galerie Visages de femmes) un autre poème extrait de Trilogy d’H.D. : The Walls Do Not Fall [I] (+ traduction en français de Bernard Hoepffner) ■ Voir aussi ▼ → (sur Les Carnets d’Eucharis de Nathalie Riera) H.D. (Hilda Doolittle) → (sur books.google.fr) de très larges extraits de Trilogy → (sur le site de L’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique) H.D. (Hilda Doolittle) à la lumière d’Ezra Pound. Communication de Georges Thines (9 septembre 2000) → (sur Pennsound) H.D. lisant Helen in Egypt (37min 52′) |
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Aquatinte numérique, G.AdC
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| PIERO BIGONGIARI ■ Piero Bigongiari sur Terres de femmes ▼ → Pescia-Lucca → 27 août 1967 | Piero Bigongiari, Il fanciullo uscito dal mare ■ Voir aussi ▼ → (sur enjambées fauves) plusieurs poèmes extraits de Ni terre ni mer → (sur Le Scriptorium) trois poèmes extraits des Remparts de Pistoia de Piero Bigongiari → (sur CristinaCampo.it) une bio-bibliographie de Piero Bigongiari + une sélection de poèmes → (sur YouTube) rencontre entre les poètes Piero Bigongiari et Maria Luisa Spaziani (3 mars 1989) |
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Ph., G.AdC
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| ■ Martine Broda sur Terres de femmes ▼ → [j’ai mal aux mots] (autre poème extrait de Grand Jour) → L’aura (extrait de L’Amour du nom) → 23 avril 2009 | Mort de Martine Broda (+ extrait de Lettre d’amour) ■ Voir aussi ▼ → Un anniversaire en tête, Martine Broda, par Anne Guérin-Castell (20 mai 2011) → (sur Le Nouveau Recueil) un dossier Martine Broda mis en ligne en avril-mai 2013 → (sur le site du Printemps des poètes) une fiche consacrée à Martine Broda (+ extrait de Lettre d’amour) |
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JE T’ENVOIE MA CHANSON DES JOURS BLEUS
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Source
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Image, G.AdC
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| OLIVIER BASTIDE Ph. angèlepaoli ■ Olivier Bastide sur Terres de femmes ▼ → S’asseoir, debout, marcher (extrait de La Figure et l’Élan) ■ Voir aussi ▼ → Dépositions (le site d’Olivier Bastide) |
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Diptyque photographique, G.AdC
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| MYRIAM ECK Ph. D.R. ■ Myriam Eck sur Terres de femmes ▼ → Calanques XII → [La terre se creuse] (extrait de Calanques) → [Ce qui se vide dans ma tête…] (extrait de Sonder le vide) → (dans l’anthologie poétique Terres de femmes) Aridité ■ Voir aussi ▼ → Cecilia la « sans-visage » |
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Triptyque photographique, G.AdC
E N
C O R S E, les plus beaux monuments ne sont pas sortis de la main des hommes. Ils sont l’œuvre de la nature inspirée, prodigue en ses contrastes. Ce morceau d’Alpes immergées, entre sa base et ses sommets, a construit les plus altières murailles, places-fortes de l’invisible, citadelles au défi de l’humain. Le pont de nos regards y joint la neige à la mer. La lampe du jour révèle en tournoyant les feux de diamants successifs. Un dieu à son enclume ouvrage, avec un serein acharnement, tous les masques de la beauté.
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| ANDRÉ UGHETTO Source ■ André Ughetto sur Terres de femmes ▼ → Ligne de faîte (poème extrait de La poésie tient parole) ■ Voir aussi ▼ → (sur Terre à ciel) une page sur André Ughetto |
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Aquatinte numérique, G.AdC
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| PIERO BIGONGIARI Piero Bigongiari, né à Navacchio (Province de Pise) le 15 octobre 1914, mort à Florence le 7 octobre 1997, toscan, exact contemporain de Mario Luzi, appartient comme lui à cette génération de poètes italiens que l’on qualifie encore, d’une manière si peu appropriée, d’« hermétistes florentins ». Car tout l’œuvre de Piero Bigongiari, des Mura di Pistoia (1958) aux dernières pages de Il silenzio del poema (1997), s’emplit du clair écho et des reflets sensibles du monde, du flux et du reflux du temps, d’une allégeance à la pérennité de la Terre et de la conscience de la fugacité de l’être : chaque jour, « j’attends le gage de mon jour futur » (d’après une note d’Antoine Fongaro).
→ 27 août 1967 | Piero Bigongiari, Il fanciullo uscito dal mare ■ Voir aussi ▼ → (sur enjambées fauves) plusieurs poèmes extraits de Ni terre ni mer → (sur Le Scriptorium) trois poèmes extraits des Remparts de Pistoia → (sur CristinaCampo.it) une bio-bibliographie de Piero Bigongiari + une sélection de poèmes |
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pour Jacques Garelli
La parole répond à l’absurde buée d’une douleur viscérale. Entre souffle et peau. Angoisse d’un spasme sans mémoire. Les hantises défilent. Carnet raturé. Fiction sabrée. Page gardée. ― Les trous dont se pare ma peau ouvriront ma parole aux morsures du vide.
Les choses (me) pénètrent. Je suis la chaise. La vitre (me) coupe le souffle. Ô fines roues dentelées, vous moudrez le grain des angoisses ! Le poisson rouge est de la fête. Bruit d’eau dans le bocal du crâne. Odeur de Loire. Gratter jusqu’au vif. Ô fibules du froid agrafées dans la gorge ! Racler. Creuser la toux. Ce qui grognait avant les syllabes. L’autre maçonnerie de la langue. 18h40. Tic-tac immémorial, la glotte. 18h50.
Jet sauvage ― la lumière ! Soleil, rage du cœur. Ô parole débordée ! Tu ne distingues plus l’ombre qui transporte ton corps. Souffle coupé. Pupilles criblées. Parole dérobée. Jusqu’au malaise de la couleur. Cailloux contre nuages. Du verre brisé exorcise tes vives anxiétés.
Le silex tutoyé des étoiles, la barque pulvérisée des rumeurs, l’énigme bariolée des rêves dans l’insomnie féroce de la nuit. Tensions extrêmes d’un cri qui rudoie la conscience. Maux de ventre dans la genèse glacée du matin encore gardé de brouillards. Ces loques de patience, que couve la cendre, sont la tunique de mes déraisons. J’y nidifie jusqu’à midi. Pétrifié par le trafic nocturne de l’infini. L’ongle rongé du mur me défie avec la douceur féline d’une jeune fille. Le silence respire bruyamment. Ô souffle bref ! Feu court, mon supplice et ma furie ! Un rythme de hantise commémore l’angoisse immaculée des confins. J’y surgis sur du givre.
L’aube prend. Dans un nid de bulles. La terre s’éclaircit. Jusqu’au bleu. Le bulbe des choses tremble. Les yeux du givre me foudroient. L’énigme de naître commence dans ce chant du monde. La clôture comme un pèlerinage du silence. L’oiseau-vitre traverse le paysage. D’un son de neige. La touffe du froid frémit. L’horizon communie avec ma solitude. Le monde s’épelle dans mon écoute. Je suis disponible au bleu. L’écuelle de chaque chose recueille ma soif. Racines, la lumière ! Les mots comme des mottes de terre. Souffle, les branches ! Les rythmes comme des éclats d’énergie. ―La fugue du matin incarne une prière nue.
Yves Charnet, in Nu(e), Numéro 40, Numéro Yves Charnet coordonné par Philippe Met, 2009, pp. 188-189.
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