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| VANGELIS KASSOS Source Vangelis Kassos est né en 1956 à Karditsa (Grèce) et vit à Athènes. Figure majeure de la poésie grecque contemporaine, il a publié plusieurs livres de poèmes : Petites Daines (Μικρές Δορκάδες), 1979 ; Voluptés nocturnes d’un immigré (Η νυχτερινή ηδυπάθεια ενός μετανάστη), 1981 ; Au pied du silence (Στα ριζά της σιωπής), 1984 ; L’expérience de la mort (Η πείρα του θανάτου), 1989 ; Lumière Impénétrable (Αδιαπέραστο φως), 1998 ; ainsi que des essais sur la poésie comme L’Étouffement du regard ou L’Interminable Fin. Il a par ailleurs traduit en grec des œuvres d’Ezra Pound et de Paul Valéry, ainsi qu’Aurélia de Nerval. ■ Vangelis Kassos sur Terres de femmes ▼ → Les pieds de l’amertume (un autre poème extrait du même recueil) ■ Voir aussi ▼ → (sur ainigma.net) Cent poèmes (Εκατό ποιήματα), de Vangelis Kassos, traduits en français par Ioannis Dimitriadis (Athènes, novembre 2012) |
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| DANIELLE FOURNIER ![]() Ph. © Josée Lambert Source ■ Danielle Fournier sur Terres de femmes ▼ → Le chaos des flammes → toi → Danielle Fournier | Luce Guilbaud, Iris (extrait) → Danielle Fournier | Luce Guilbaud [Dis-moi plutôt ce qui nous réunit](autre extrait d’Iris) → Danielle Fournier | Luce Guilbaud, Iris (note de lecture d’AP) → (dans l’anthologie poétique Terres de femmes) Pas de mots dans les mots → (dans la galerie Visages de femmes) un Portrait de Danielle Fournier (+ un poème extrait du recueil Il n’y a rien d’intact dans ma chair) ■ Voir aussi ▼ → (sur L’île, l’infocentre littéraire des écrivains québécois) une notice bio-bibliographique sur Danielle Fournier → (sur Voix d’ici, répertoire audio de la poésie québécoise) deux extraits du recueil Il n’y a rien d’intact dans ma chair, dits par Danielle Fournier → (sur remue.net) Rencontre avec Danielle Fournier (soirée enregistrée le 4 décembre 2012 à la Mairie du 2e arrondissement, Paris) |
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JEANNE BASTIDE Source ■ Jeanne Bastide sur Terres de femmes ▼ → [comme si le temps] (poème extrait du Jour se déplie) → Intimité de la lumière (extrait) → La Fenêtre du vent (note de lecture d’AP, parue dans la revue Europe) → Lucarnes (lecture d’AP) → La nuit déborde (lecture de Michel Diaz) → La nuit déborde (lecture d’Alain Freixe) → Rouge enfance (lecture d’AP) → [La petite fille du passé] (extrait de Rouge enfance) → Un déjeuner de soleil (lecture d’AP) → Un déjeuner de soleil (extrait) ■ Voir aussi ▼ → (sur le site des éditions L’Amourier) une page consacrée à Un silence ordinaire de Jeanne Bastide |
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Angèle Paoli DR. Texte angèlepaoli D.R. Photos Guidu Antonietti di Cinarca |
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MURALE I
écaille
la vie le rêve tremble
dans ses cercles
enjolive les sens
de la fête
toi que ton nom
lézarde sous ciel brûlé
champ chromatique
de la douleur.
MURALE II
terre d’ambre la roue s’en vient
tourne détoure chuintements
de notes déroulés de vagues blondes
en ondes brunes
et le Ô mordoré de ton nom
je le lisse en serpent de nuit
sur la ligne de partage
de l’horizon
zeste d’effroi
dans cri de craie.
MURALE III
c’est vrai
ton cœur lassé
a laissé le son bleu
percer la rage des rancœurs
la craie à chaud sur le mortier
a criblé les espoirs
de mille trous
grésillements
de cripures
acidulées
des sens.
MURALE IV
tu contournes
les questions
triangles de lumière
qui nient les issues
de la pensée première
— chatoyante qui t’échappe —
tu ne vois
que ce qui se meut
le reste se dérobe
dans la grise monotonie
d’un temps qui se meurt
sans toi.
MURALE V
dans la mouvance du maquis
les chardons hérissent leurs piques
et toi
tu fixes le taureau à l’arène
banderilles à l’assaut des chairs de sang
insensible aux échos
qui emportent ton nom
loin des Chines éternelles
rongé de pierre
cnidaires mauves
piques d’écailles sans calice.
MURALE VI
compte le temps qui nous craquèle
et vois ces soudures qui fendillent
carcasses vides et creuses
que harcèle la mort
le gris des jours fissure
nos têtes lasses et nos jeux
plus encore.
MURALE VII
un éclair de sang bleu
a zébré l’horizon
hirondelle bannie
du nid cocon d’étoile
et je cherche où nager
dans ce mur qui étouffe
feu de l’air embrasé
colères insoumises
tu fuis là
où te voir ne peux
je file au gré du sort
là où le ciel respire
et tu ne peux nier
que la vague m’emporte
loin très loin
où me voir tu ne peux.
Angèle Paoli
DR. Texte angèlepaoli
D.R. Photo Guidu Antonietti di Cinarca
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