![]() Ph., G.AdC
|
| MAHMOUD DARWICH
→ Si le jeune homme était un arbre |
Retour au répertoire du numéro de septembre 2008
Retour à l’ index des auteurs
![]() Ph., G.AdC
|
| MAHMOUD DARWICH
→ Si le jeune homme était un arbre |
Retour au répertoire du numéro de septembre 2008
Retour à l’ index des auteurs
BREUS MOMENTS DE BONUR
Brèus moments de bonur.
Quand delembrave d’èstre ieu
e qu’ère pas pus que la conca
ont ven bufar l’Ocean negre.
Quand l’ime es dançarèl coma un manit,
e qu’as bregas dau vent canta l’autbòi.
Brèus moments de bonur onte l’espèra
conois ges d’orizont a l’espèr
e que lo cèl es cèl sens ges de nívol
e que la fuòlha gira e gira as mans dau vent.
E que pòt venir la paraula
aiga escura de fin dau mond
qu’a la lutz agandís e s’encanta
d’i porgir son bèl miralh nus.
Paraula dau desèrt venguda
e que recap tot lo secret dau mond.
Tot : son passat e son istòria e mai sa faula
e que ne jòga e que ne jongla
dins l’ulhauç ufanós de son present.
Per de que ièr es uòi
e que deman es uòi.
E los jorns totes de l’istòria.
E fraires nos son la gent dau passat
quand i trasèm la man
per qu’escalan de l’ombra.
E los jamai nascuts en espèra dau jorn
los convidam a la gran fèsta.
I a pas qu’un sol jorn :
lo jorn de uòi.
que despuòi mil ans s’esperlonga
e bèu adejà los mil ans que venon,
dins lo brèu ulhauç dau bonur.
20 de setembre 1990
BREFS MOMENTS DE BONHEUR
Brefs moments de bonheur.
Quand j’oubliais d’être moi
et que je n’étais plus que la conque
où vient souffler l’Océan noir.
Quand l’esprit est dansant comme un enfant,
et qu’aux lèvres du vent chante le hautbois.
Brefs moments de bonheur où l’attente
ne connaît pas d’horizon à l’espoir
et que le ciel est ciel sans aucun nuage
et que la feuille tourne et tourne aux mains du vent.
Et que peut venir la parole
eau obscure de fin du monde
qui atteint la lumière et s’enchante
de lui fournir son beau miroir nu.
Parole du désert venue
et qui recouvre tout le secret du monde.
Tout : son passé et son histoire
et même sa fable
et qui joue et qui jongle
dans l’éclair splendide de son présent.
Car hier est aujourd’hui
comme demain est aujourd’hui.
Et tous les jours de l’histoire.
Et frères nous sont les hommes du passé
quand nous leur tendons la main
pour qu’ils remontent de l’ombre.
Et les jamais-nés en attente du jour
nous les convions à la grande fête.
Il n’y a qu’un seul jour :
le jour d’aujourd’hui
qui depuis mille ans dure
et boit déjà les mille ans qui viennent,
dans le bref éclair du bonheur.
20 septembre 1990
Version française de Jean-Guilhem Rouquette
Max Rouquette, Brefs moments de bonheur et autres inédits in Europe, revue littéraire mensuelle, juin-juillet 2008, pp. 173-174-175.
| MAX ROUQUETTE ![]() Ph. © Charles Camberoque Source Voir aussi : – (sur Terres de femmes) 24 juin 2005/Mort de Max Rouquette ; – le site Max Rouquette, poète, écrivain, homme de théâtre (site officiel mis en ligne en février 2008) ; – (sur Cardabelle, l’esprit d’une terre) Max Rouquette, l’enchanteur. |
Retour au répertoire de septembre 2008
Retour à l’ index de l’éphéméride culturelle
Retour à l’ index des auteurs
|
|
|
ESCALE >
Le flot qui roule à l’horizon L’air sentait la sueur et l’alcool Le ciel est bleu, la mer est verte Il me prit la main sans un mot Sa chambre donnait sur le port Le ciel est bleu, la mer est verte Son baiser me brûle toujours Je l’ai vu monter sur le pont Le ciel est bas, la mer est grise
|
| SUZY SOLIDOR ![]() ■ Voir | écouter aussi ▼ → (sur YouTube) Suzy Solidor/Escale (1938), superbement mis en ligne par Dominique HMG → (sur Terres de femmes) 30 mars 1983 | Mort de la chanteuse Suzy Solidor → (sur le site de Paul Dubé) une notice consacrée à Suzy Solidor (extraits musicaux + une vidéo) → (sur YouTube) Suzy Solidor/Ouvre (Edmond Haraucourt – Laurent-Rualten, 1933) + un extrait d’Escale → (sur le site de la collection en ligne du Centre Pompidou – Musée national d’art moderne) plusieurs photos de Suzy Solidor par Man Ray (1929) [1] [2] [3] [4] → (dans la galerie Visages de femmes de Terres de femmes) le Portrait de Suzy Solidor par Guidu |
Retour au répertoire du numéro de septembre 2008
Retour à l’ index de l’éphéméride culturelle
EL cabo entra en las aguas como el perfil de un muerto o de un durmiente con la cabellera anegada en el mar. El color no es color ; es tan sólo la luz. Y la luz sucedía a la luz en láminas de tenue transparencia. El cabo baja hacia las aguas, dibujado perfil por la mano de un dios que aquí encontrara acabamiento, la perfección del sacrificio, delgadez de la línea que engendra un horizonte o el deseo sin fin de lo lejano. El dios y el mar. Y más allá, los dioses y los mares. Siempre. Como las aguas besan las arenas y tan sólo se alejan para volver, regreso a tu cintura, a tus labios mojados por el tiempo, a la luz de tu piel que el viento bajo de la tarde enciende. Territorio, tu cuerpo. El descenso afilado de la piedra hacia el mar, del cabo hacia las aguas. Y el vacío de todo lo creado envolvente, materno, como inmensa morada.
LE cap entre dans les eaux comme le profil d’un mort ou d’un dormeur, la chevelure noyée dans la mer. La couleur n’est pas la couleur ; elle n’est que la lumière. Et la lumière succédait à la lumière en lames d’une légère transparence. Le cap descend jusqu’aux eaux, profil tracé par la main d’un dieu qui aurait ici trouvé son terme, la perfection du sacrifice, la pureté de la ligne qui engendre un horizon ou le désir sans fin des lointains. Le dieu et la mer. Et au-delà, les dieux et les mers. Toujours. Comme les eaux déposent un baiser sur le sable et ne s’éloignent que pour revenir, je retourne à ta taille, à tes lèvres humectées par le temps, à l’éclat de ta peau que le vent bas de la soirée fait briller. Territoire, ton corps. La déclinaison tranchante de la pierre vers la mer, du cap vers les eaux. Et le vide de tout le créé enveloppant, maternel, comme une immense demeure.
José Ángel Valente, Fragments d’un livre futur, Librairie José Corti, Collection Ibériques, 2002, pp. 38-39. Traduction et préface de Jacques Ancet.
JOSÉ ÁNGEL VALENTE ![]() Source Voir aussi : – la fiche livre de José Corti sur Fragments d’un livre futur ; – (sur Terres de femmes) José Ángel Valente/SUR le seuil (issu du même recueil) ; – (sur Terres de femmes) José Ángel Valente/TON image mélancolique (issu du même recueil) ; – (sur Terres de femmes) José Ángel Valente/Ode à la solitude ; – (sur Terres de femmes) José Ángel Valente/Le tremblement ; – (sur Poezibao) une fiche bio-bibliographique sur José Ángel Valente ; – (sur Esprits nomades) une superbe page José Ángel Valente. |
Retour au répertoire de septembre 2008
Retour à l’ index des auteurs
|
Le 17 septembre 2005 meurt à Paris Jacques Lacarrière, helléniste et voyageur.
|
| ■ Jacques Lacarrière sur Terres de femmes ▼ → Jacques Lacarrière | La criée des avoines ■ Voir aussi ▼ → (Sur Chemins faisant, le site de l’Association des Amis de Jacques Lacarrière) l’hommage de Jean Malaurie à Jacques Lacarrière → (sur Arcane 17) l’hommage de Fabrice Pascaud à Jacques Lacarrière → (sur la revue de littérature Œuvres ouvertes, de Laurent Margantin) « Se souvenir de Jacques Lacarrière » |
Retour au répertoire de septembre 2008
Retour à l’ index de l’éphéméride culturelle
Retour à l’ index des auteurs
![]() Ph., G.AdC
|
Retour au répertoire de septembre 2008
Retour à l’index de la catégorie Zibal-donna
|
Source
Pour qui n’a pas relu récemment Les Argonautiques d’Apollonios de Rhodes, le nom de Boutès est sans doute énigmatique. Fort judicieusement, Pascal Quignard prend le soin ― dans le Prière d’insérer encarté en avant du récit ― de faire remonter Boutès à la mémoire de ses lecteurs. Et de les confronter ainsi à une relecture personnelle et passionnante de la légende du plongeon de Boutès. La figure de l’argonaute Boutès, embarqué comme ses pairs à bord de l’Argo, offre à Pascal Quignard un motif riche d’attentes. Prétexte pour entrelacer, autour du plongeon du rameur, les contrepoints thématiques qui sont chers à l’auteur. Le temps et le « là », « la plongée du jadis », la musique et la perte… De cette analyse apologétique exaltante, ancrée dans les passions de Pascal Quignard, le lecteur glisse insensiblement vers une écriture plus personnelle. Très émouvante. Surgissent en filigrane les lieux aimés, Verneuil et sa tour Grise, « l’Avre et sa brume » ; et, pareils à des « ombres errantes », impalpables, les êtres chers, réels et fictifs. Marthe Quignard et son orgue ; la viole de gambe (Monsieur de Sainte Colombe ?). Le fantôme à peine sensible de l’épouse défunte se fond sous les gestes de la femme aimée. Les objets immortalisés par la mémoire affective font ressurgir les natures mortes de Lubin Baugin. Le ton se fait intime, familier mais avec retenue. Souffrance et nostalgie affleurent avec discrétion, gagnent le récit en profondeur. L’émotion du lecteur culmine à la dernière page, bouleversante, inexplicablement. Avec Boutès, en effet, Pascal Quignard ramène son lecteur aux origines. À « la musique originaire ». Chant et contre-chant. Car de tous les marins qui conduisent l’Argo, seul Boutès préfère le chant des sirènes aux rythmes scandés par Orphée pour tromper les rameurs. Seul de tous les rameurs ― ils sont cinquante à bord de l’Argo conduit par Jason ―, Boutès résiste aux scansions binaires du plectre d’Orphée. Emporté par un élan irrésistible, Boutès quitte son rang et plonge. Il plonge, tête première, pour rejoindre le chant qui monte de l’île « enchanteresse ». De cette confrontation entre le chant des sirènes et le contre-chant d’Orphée naît l’opposition entre la musique technicienne du citharède et la puissance sidérante du chant. À la musique née de la main de l’homme et sous ses doigts, Pascal Quignard oppose « l’appel vocal originaire lointain insulaire ». À la décision d’Alcibiade de supprimer l’étude de la flûte (qui déforme et gonfle les joues), l’écrivain oppose « l’élan de Boutès vers l’animalité antérieure ». À la prudence athénienne de l’un, l’écrivain préfère « l’imprudence irrésistible de la sidération non finie, a-critique, a-morphique, a-oristique, in-humaine, in-finie » de Boutès. Chant de perdition, le chant des sirènes ôte le retour. Et « la musique est bien une « île » au milieu de l’océan ; une « île » dont toute approche est impossible sauf à périr noyé. » Boutès le dissident est l’unique à risquer sa vie pour la musique ; l’unique à se détacher du groupe pour rejoindre la haute mer. L’unique à vouloir « se rendre au bout du monde de la tristesse ». L’appel du monde sans retour signe le désir du rameur de retourner à la « musique originaire » du monde utérin d’avant la naissance, de s’abîmer à nouveau dans l’eau primordiale, exclusivement féminine, des sirènes. Car les sirènes, dit Apollonios, « emplissent l’âme plus archaïque de Boutès d’un désir d’approcher à l’état pur ». Cet élan décisif vers la mort, impossible à rattraper, cette accélération du temps vers l’irréversible, c’est peut-être aussi ce que le plongeur du sarcophage de Paestum ou l’homme à tête d’oiseau du puits de Lascaux nous donnent à lire. L’énigmatique parenté entre cet homme à tête d’oiseau et les sirènes peintes sur les vases grecs permet à Pascal Quignard de rendre hommage à Olivier Messiaen, qui voit dans les oiseaux « les plus grands musiciens de la planète ». Parce qu’ils représentent « les témoins naturels de la musicalité absolue dans l’évolution au cours des temps. » Pour Pascal Quignard, il s’est trouvé, dans la musique occidentale, un seul compositeur pour penser « la détresse originaire », un seul penseur « pour penser de fond en comble cet état d’abandon, de solitude, de carence, de faim, de vide, de froid, d’absence de tout secours, de nostalgie radicale, éprouvé par chacun lors de sa naissance. » Ce penseur, c’est Schubert. « Sans Schubert », écrit-il, « nous ne comprendrions pas bien ce qu’est l’état originaire « inapte à la vie » »; et Quignard d’ajouter: « Sans la musique certains d’entre nous mourraient ». Quant à Orphée le citharède, il faudra attendre que les bacchantes déchaînent contre lui leur haine, le lapident et le déchirent. Il faudra attendre que sa tête roule dans l’eau de l’Hèbre pour qu’apparaisse enfin, sur ses lèvres défuntes, la musique.
|
■ Pascal Quignard sur Terres de femmes ▼ → Cûdapanthaka (extrait de L’Enfant d’Ingolstadt) → [Lancelot dit] (extrait des Désarçonnés) → Medea (note de lecture d’AP) → Les kami (extrait de L’Origine de la danse) → Villa Amalia (note de lecture d’AP) → 23 avril 1948 | Naissance de Pascal Quignard (Villa Amalia, extrait) → 28 octobre 2002 | Pascal Quignard, Prix Goncourt 2002 (note de lecture des Ombres errantes par AP) |
Retour au répertoire du numéro de septembre 2008
Retour à l’ index des auteurs
Retour à l’ index des « Lectures d’Angèle »
|
Le 13 ou le 14 septembre 1321 meurt à Ravenne, dans la demeure de Guido Novella da Polenta (guelfe) dont il est l’hôte, Dante Alighieri, poète et gibelin, né à Florence en 1265.
Auteur de La Divine Comédie, Dante est également l’auteur d’un petit livre introspectif et poétique, Vita nova, creuset de l’œuvre future. Composé de rimes – 25 sonnets, 4 chansons, une ballade et des stances –, le « petit livre » de jeunesse de Dante (les premiers sonnets datent de 1283), est aussi le récit en prose de l’histoire de cette œuvre. Le poète joint à l’œuvre rimée, commentaires et explications sur les circonstances de sa composition. Rédigée entre 1292 et 1293, Vita nova retrace l’histoire de l’amour de Dante pour Béatrice. Un amour qui remonte à la première rencontre ― Dante a neuf ans lorsqu’il voit sa Dame pour la première fois ― et accompagnera le poète jusqu’à sa mort. Un « fin amour », transcendé par l’écriture.
XXVI
Questa gentilissima donna, di cui ragionato è ne le precedenti parole, venne in tanta grazia de le genti, che quando passava per via, le persone correano per vedere lei; onde mirabile letizia me ne giungea. E quando ella fosse presso d’alcuno, tanta onestade giungea nel cuore di quello, che non ardia di levare li occhi, né di rispondere a lo suo saluto; e di questo molti, sì come esperti, mi potrebbero testimoniare a chi non lo credesse. Ella coronata e vestita d’umilitade s’andava, nulla gloria mostrando di ciò ch’ella vedea e udia. Diceano molti, poi che passata era: « Questa non è femmina, anzi è uno de li bellissimi angeli del cielo ». E altri diceano: « Questa è una maraviglia; che benedetto sia lo Segnore, che sì mirabilemente sae adoperare ! ». Io dico ch’ella si mostrava sì gentile e sì piena di tutti li piaceri, che quelli che la miravano comprendeano in loro una dolcezza onesta e soave, tanto che ridicere non lo sapeano ; né alcuno era lo quale potesse mirare lei, che nel principio nol convenisse sospirare. Queste e più mirabili cose da lei procedeano virtuosamente: onde io pensando a ciò, volendo ripigliare lo stilo de la sua loda, propuosi di dicere parole, ne le quali io dessi ad intendere de le sue mirabili ed eccellenti operazioni ; acciò che non pur coloro che la poteano sensibilemente vedere, ma li altri sappiano di lei quello che le parole ne possono fare intendere. Allora dissi questo sonetto, lo quale comincia: Tanto gentile.
XXVI
Cette Très-Gentille dont il a été parlé jusqu’ici vint en telle grâce auprès des gens, que lorsqu’elle passait dans la rue on courait pour la voir, ce qui me procurait une merveilleuse joie. Et quand elle se trouvait près de quelqu’un, une telle humilité gagnait le cœur de celui-ci qu’il n’osait ni lever les yeux ni répondre à son salut. Et de cela, plusieurs, pour l’avoir éprouvé, pourraient me rendre témoignage devant ceux qui ne le croiraient pas. Elle, cependant, couronnée et revêtue de modestie, s’en allait sans montrer nulle vanité de ce qu’elle voyait et entendait. Beaucoup disaient, après qu’elle était passée : « Ce n’est pas une femme, c’est un des plus beaux anges de Dieu. » D’autres disaient : « Celle-ci n’est pas une femme mais plutôt un des plus beaux anges du ciel ». Et d’autres : « Celle-ci est une merveille ; que soit loué le Seigneur qui sait œuvrer si merveilleusement ! » Moi, je dis qu’elle se montrait si noble et de tant de plaisantes grâces remplie que ceux qui la regardaient ressentaient en eux-mêmes une douceur si pure et si suave qu’ils étaient incapables de l’exprimer ; nul ne pouvait la regarder sans être aussitôt contraint de soupirer. Ces choses et de plus admirables encore procédaient d’elle par l’effet de sa vertu. Aussi, pensant à cela et voulant reprendre le style de sa louange, je me proposai de dire des paroles en lesquelles je donnerais à entendre ses merveilleuses et excellentes opérations, afin que non seulement ceux qui pouvaient la voir de leurs yeux mais aussi les autres pussent connaître d’elle ce que les paroles en peuvent faire entendre. Alors je fis ce sonnet qui commence : Si noble…
|
| ■ Voir aussi ▼ → (sur Terres de femmes) Delacroix, La Barque de Dante → (dans la galerie Visages de femmes de Terres de femmes) Jacqueline Risset, extrait de l’introduction de L’Enfer de Dante |
Retour au répertoire du numéro de septembre 2008
Retour à l’ index de l’éphéméride culturelle
Retour à l’ index des auteurs
Retour à l’ index de la catégorie Péninsule (littérature italienne et anthologie poétique)
![]() Ph., G.AdC
|
| « Musée d’ombres de Gesualdo Bufalino est un inventaire de métiers disparus, de lieux de mémoire, de locutions tombées en désuétude et de vieilles « estampes » qui miment la vie d’une bourgade de la Sicile ionienne, Comiso, telle qu’elle se déroulait dans les années trente. […] Bufalino est un lecteur solitaire, un sédentaire solfiant des mémoires et qui, en voyage en une chambre fermée, d’un claquement de doigts exorcise un instant le temps et la mort et, d’une conjuration, ramène en vie, entre les évanescences d’une lanterne magique et d’un théâtre d’ombres, les « cires perdues » […] d’une communauté disparue. » (Salvatore Silvano Nigro, Préface de Musée d’ombres). ■ Gesualdo Bufalino sur Terres de femmes ▼ → Paese (+ notice bio-bibliographique) ■ Voir aussi ▼ → (sur it.Wikipedia) un article (en italien) sur Gesualdo Bufalino |
Retour au répertoire de septembre 2008
Retour à l’ index des auteurs
Retour à l’ index de la catégorie Péninsule (littérature et poésie italiennes)
|
Retour au répertoire du numéro de septembre 2008
Retour à l’ index des auteurs
Retour à l’ index de mes Topiques