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| ■ Florence Pazzottu sur Terres de femmes ▼ → Attendu qu’il arrive… (+ notice bibliographique) → De la pratique au discours | Palpations du parcours |
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| ■ Florence Pazzottu sur Terres de femmes ▼ → Attendu qu’il arrive… (+ notice bibliographique) → De la pratique au discours | Palpations du parcours |
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| Voir aussi : – (sur Terres de femmes) 13 mars 1900 | Arrivée à Paris de la danseuse américaine Isadora Duncan – (sur YouTube) une vidéo sur Isadora Duncan |
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![]() Ph., G.AdC Le vœu et le feu de la prière me brûlent Dans une soudaine bénédiction du soleil. Au nom des damnés, je reviendrai Et pourrai courir vers La terre cachée mais le Soleil, si fort, Baptise le Ciel. Je Me Trouve. Ô laissez-le M’ébouillanter, Me noyer dans sa Blessure-au-monde. Son Éclair est une réponse à mon cri. Ma voix brûle dans sa main. Désormais je suis un égaré car il m’éblouit Aussi. Le soleil rugit à la fin de ma prière. Dylan Thomas, Vision et Prière et autres poèmes, Gallimard, Collection Poésie, 1997, page 66. Traduction et présentation d’Alain Suied. |
DYLAN THOMAS ![]() ■ Dylan Thomas sur Terres de femmes ▼ → Nourris la lumière (extrait de Ce monde est mon partage et celui du démon) ■ Voir | écouter aussi ▼ → le site officiel de Dylan Thomas |
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Nanaqui, je voudrais revivre mille fois ce moment sur les quais, et toutes les heures de cette soirée. Je veux sentir encore cette violence et votre douceur, vos menaces, votre despotisme spirituel… toutes les craintes que vous m’inspirez, et les joies si aiguës. Craintes parce que vous attendez tant de moi… l’éternité, l’éternel… Dieu… ces mots… Toutes ces questions que vous m’avez posées. Je répondrai doucement à vos questions. Si j’ai semblé me dérober, c’est uniquement parce qu’il y avait trop à dire. Je sens la vie toujours en cercle, et je ne peux pas détacher un fragment parce qu’il me semble qu’un fragment n’a pas de sens. Mais tout semble se résoudre, se fondre dans l’étreinte, dans la confiance de l’instinct, dans la chaleur et la fusion des corps. Je crois entièrement à ce que nous sentons l’un en face de l’autre, je crois à ce moment où nous avons perdu toute notion de la réalité et de la séparation et de la division entre les êtres. Quand les livres sont tombés, j’ai senti un allègement. Après cela, tout est devenu simple… simple et grand et doux. Le toi qui fait presque mal, tellement il lie… le toi et tout ce que tu m’as dit, j’oublie les mots, j’entends la tendresse et je me souviens que tu as été heureux. Tout le reste ne sont que tortures de nos esprits, les fantômes que nous créons… parce que pour nous l’amour a des répercussions immenses. Il doit créer, il a un sens en profondeur, il contient et dirige tout. Pour nous il a cette importance, d’être mêlé, lié, avec tous les élans et les aspirations… Il a trop d’importance pour nous. Nous le confondons avec la religion, avec la magie. Pourquoi, avant de nous asseoir au café, as-tu cru que je m’éloignais de toi simplement parce que j’étais légère, joyeuse, souriante un instant ? N’accepterais-tu jamais ces mouvements, ces flottements d’algue ? Nanaqui, il faut que tu croies à l’axe de ma vie, parce que l’expansion de moi est immense, trompeuse, mais ce n’est que les contours… Je voudrais que tu lises mon journal d’enfant pour que tu voies combien j’ai été fidèle à certaines valeurs. Je crois reconnaître toujours les valeurs réelles… par exemple quand je t’ai distingué comme un être royal dans un domaine qui a hanté ma vie. Nanaqui, ce soir je ne veux pas remuer les idées, je voudrais ta présence. Est-ce qu’il t’arrive de choisir ainsi un moment précieux (notre étreinte sur les quais) et de t’y raccrocher, de fermer les yeux, de le revivre, fixement, comme dans une transe où je ne sens plus la vie présente, rien, rien que ce moment ? Et après, la nuit, la succession de tes gestes, et de tes mots, de la fièvre, de l’inquiétude, un besoin de te revoir, une grande impatience. |
■ Anaïs Nin sur Terres de femmes ▼ → 21 février 1903 | Naissance d’Anaïs Nin → 27 novembre 1932 | Journal d’Anaïs Nin → 14 janvier 1934 | Journal d’Anaïs Nin → 1er juin 1934 | Journal d’Anaïs Nin → 14 janvier 1977 | Mort d’Anaïs Nin ■ Voir | écouter aussi ▼ → 4 septembre 1896 | Naissance d’Antonin Artaud (extrait de L’Ombilic des limbes) – (sur Terres de femmes) 1er octobre 1932 | Artaud et Le Théâtre de la cruauté → (sur Dailymotion) un entretien d’Anaïs Nin avec Pierre Lhoste (France Culture, 1969) : un document d’archives exceptionnel ▼ |
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| MINA LOY ![]() ■ Mina Loy sur Terres de femmes ▼ → L’amour est des corps → Chants d’amour pour Joannes → 27 décembre 1882 | Naissance de Mina Loy → (dans la Galerie Visages de femmes) le Portrait de Mina Loy ■ Voir | écouter aussi ▼ → (sur le site du galeriste Francis F. Naumann) une page Mina Loy → Arthur Cravan, poète et boxeur (Surpris par la nuit, France Culture), où l’on peut entendre un long extrait d’une lettre d’Arthur Cravan à Mina Loy |
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![]() Ph., G.AdC à Sevasty Koutsaftis
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| HENRY MILLER ![]() ■ Henry Miller sur Terres de femmes ▼ → 26 décembre 1891 | Naissance de Henry Miller → Trois grains d’ellébore, ma commère ! → 19 juillet 1957 | Henry Miller écrit la préface de Justine de Lawrence Durrell ■ Voir aussi ▼ → (sur Terres de femmes) 27 novembre 1932 | Journal d’Anaïs Nin |
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![]() Vincent Van Gogh Portrait de Joseph Roulin, assis, Arles, début août 1888, Huile sur toile, 81,3 x 65,4 cm Boston, Museum of Fine Arts
La lecture du dernier ouvrage de Pierre Michon ― Le roi vient quand il veut ― m’a conduite tout naturellement à une ré-immersion dans l’œuvre narrative de l’écrivain creusois. Relecture passionnée qui, après vagabondages d’une vie à l’autre, a fait s’arrêter la lectrice que je suis sur la Vie de Joseph Roulin. Et se poser sur les « ailes d’un noir mat » du Corvus corbax sur lequel se clôt le récit. Corbeau ainsi nommé de son « nom impérial » « par la bouche de Linné, son Serviteur ». Mais reprenons les choses en amont. Surpris, Joseph Roulin le serait assurément s’il lui était donné de revenir sur terre ! Et de se découvrir vivant d’une vie de prince ― « galonné comme un officier du Montenegro » ― sous la plume ingénieuse et mimétique de Pierre Michon. Surpris de se voir vivre, lui, le faux facteur, aux côtés de Van Gogh ou de Gauguin, devenus depuis célébrissimes, ― la coqueluche des biographes et « des businessmen de Manhattan » ―, surpris de s’entendre penser, derrière le « je » anonyme de son impérial créateur, son incompréhension de la peinture et des Beaux-Arts ! Surpris de se voir surgir dans la densité d’un texte dont, de son vivant, il n’aurait eu aucunement la possibilité d’entrer mais dont il aurait sans doute pu apprécier, modestement, la Théorie ! Surpris de se voir immortalisé un temps en moujik flanqué de sa baba ou accompagné de Van Gogh, son barine, en satrape assyrien ou en sujet d’icône au « nom compliqué, Népomucène ou Chrysostome, Abbacyr qui mêle sa barbe fleurie aux fleurs des cieux ». Ou encore, le plus souvent immortalisé en ange républicain, épris de l’« éternelle utopie républicaine ». Le voilà, lui, l’obscur entreposeur des Postes, alcoolique et républicain, donc, flanqué d’une Augustine anéantie dans sa pauvre détresse millénaire, et de ses trois enfants. Tous trois tour à tour peints par Van Gogh. Armand, Camille, Marcelle. Il serait étonné, l’homme à « la grande barbe en fer de bêche », de se retrouver là, couché sur le blanc des pages où il reconnaîtrait son nom, Joseph Roulin, un nom obscur comme l’est aussi celui de l’auteur, ce Michon qui le tire provisoirement du néant où, depuis toujours, il gît. Un nom issu d’on ne sait quelle campagne profonde, pléonastiquement, les Cards pour l’un, Lambesc pour l’autre. Il serait étonné de rencontrer là, dans le blanc des pages, l’homme à la grande vareuse bleue et à la casquette des Postes, tel que peint jadis par Van Gogh ; lorsque lui, Roulin, posait pour Vincent dans l’atelier de la « maison jaune » où « il devint tableau, matière un peu moins mortelle que l’autre, dans cette bicoque aujourd’hui invisible et aussi connue que les tours de Manhattan ». Ou encore, dans la pauvre « isba » d’Augustine entre la cafetière et les chaises paillées, entre pipe froide et godillots avachis. Il découvrirait le dédoublement de Joseph Roulin, entreposeur des Postes à Arles et prince invisible, rendu obscurément visible par les phrases-volutes de Pierre Michon, pris dans leur tourbillon comme il l’était jadis dans les tourbillons mystérieux tracés dans la pâte de la toile par les pinceaux de Van Gogh. Il retrouverait là l’utopiste républicain ignorant tout de l’art et de ses arcanes confus, ignorant aussi des complexités de l’écriture. Le voilà donc, Joseph Roulin, ressurgissant cent ans plus tard ― 1888-1988 ― derrière le « je » anonyme du narrateur qui déclare que le facteur d’Arles est un personnage de « bien peu de profit » pour qui « se mêle d’écrire sur la peinture ». Mais qui lui convient. Comme lui conviennent aussi les portraits brossés, tantôt côté Roulin, tantôt côté Van Gogh. Et qu’avec lui revivent les hommes de ce temps, Théo Van Gogh, le frère aimé, Gauguin ― Monsieur Paul ― rencontré chez son ami Vincent ; ou chez la mère Ginoux, l’imposante taulière, l’Arlésienne, que le petit rouquin s’est plu à peindre dans des allures de « reine d’Espagne ». Pourtant, au-delà, derrière tous ceux, compagnons de vie et artistes, nommément cités, il y a, qui court en filigrane dans le récit, la présence invisible du maître en écriture choisi ici par Pierre Michon. Ce maître, c’est Gustave Flaubert. Le Flaubert d’Un cœur simple. Ainsi Pierre Michon invente-t-il pour Joseph Roulin un univers flaubertien. Un cœur simple, en apparence, celui du facteur Roulin qui, tout compte fait, préférait encore « le portrait en chromo d’Auguste Blanqui » aux tableaux de Vincent Van Gogh qu’il ne trouve pas bien jolis. Flaubertien, « l’oiseau parleur, merle ou mainate » des Roulin, double républicain de Loulou, « qui peut-être prononçait les noms d’Anacharsis Cloots et de Vincent Van Gogh » au lieu des formules enseignées par Félicité à son perroquet : « Charmant garçon ! Serviteur, monsieur ! Je vous salue Marie ! ». Mais de l’humble servante normande et de son Loulou des îles, Joseph Roulin n’a cure, qui ne soupçonne pas même l’existence, sous des cieux éloignés, d’autres vies pareillement minuscules à la sienne, que nul, jamais, ne tirera vers l’existence. Sinon l’artiste. Par trois fois, Joseph Roulin est tiré de l’anonymat pour lequel il était fait. La première fois par la peinture de Van Gogh, la seconde par l’écriture de Pierre Michon mimant la peinture de Van Gogh, la troisième fois par Pierre Michon mimant Flaubert. De fait, métamorphosé en figure assomptionnelle par la folie Flaubert, le perroquet d’Un cœur simple, immortalisé par son créateur, sauve Félicité de son dénuement et de la pauvreté de sa « vie ». Car « qu’est-ce que la littérature sinon ce qui transforme le corps vide en corps de mots, en corps glorieux ? » écrit Pierre Michon dans Le roi vient quand il veut. Et que fait Pierre Michon, sinon métaphoriser « le vieux facteur rouge » en portrait de l’artiste, capable de changer en figure assomptionnelle républicaine, le jeune dandy à qui il vient de céder une toile de Van Gogh ! Assomption finale dont le médium est le mainate réjoui de Joseph Roulin. Lequel, « pour marquer le coup… la barbe d’Assur se plaquant au col dans les basses, l’œil enlevé bien au-delà de Notre-Dame de la Garde et de la ligne bleue des Vosges vers le paradis des Beaux-Arts chanta une Marseillaise ou une scie de gabier, Jean-François de Nantes ; et le mainate s’en réjouit. Quand très tard le jeune homme un peu gris descendit l’escalier et sortit rue Trigance son tableau sous le bras, quand tête levée vers les étoiles il courut joyeusement dans la nuit déserte, l’air sifflant à ses oreilles, il crut entendre à côté de lui, au-dessus de lui, la masse colossale de la Vieille Charité, en tous les sens perdue dans le noir, s’emplir et s’ébattre d’un vol d’hirondelles. » « Type romanesquement très ancien du témoin, du petit témoin », Joseph Roulin incarne la figure du pauvre ― qui avec le héros, est « la figure qui mérite le plus qu’on lui consacre une vie » ― et dans la catégorie du pauvre, celle du révolutionnaire. Choisir Roulin, choisir le côté « rouge », son côté « Grand Soir », c’est pour Pierre Michon, « mettre en présence dans une même constellation, deux mythes sociaux très beaux et très forts: le mythe de la révolution, du » Grand Soir » en tout cas et le mythe des beaux-arts ». « J’ai aimé frotter l’une contre l’autre ces deux mythologies », écrit Pierre Michon. « Deux mythes tout à fait opposés puisqu’il y en a un qui tend au solipsisme ― celui de l’art ― et l’autre, au contraire, extrêmement tendu vers une communauté idéale à venir. J’ai voulu que mes deux personnages s’aiment à travers ces deux grands mythes du siècle dernier. » « Serai-je un roi ou un pourceau ? » s’interroge Flaubert dans ses Carnets intimes *. Et Pierre Michon de déclarer à son tour dans Le roi vient quand il veut :
« L’incarnation, le corps glorieux, l’eucharistie. Autant de métaphorisations du miracle qui change les corps en mots, la jouissance en rythmes, la souffrance en œuvres et d’inertes clochards en auteurs. » Une incarnation admirablement et idéalement réussie. Pour Joseph Roulin, pour Van Gogh, pour Loulou et Félicité, pour la lectrice que je suis, pour la littérature. Pour Pierre Michon écrivain. Le roi est venu.
Angèle Paoli D.R. Texte angèlepaoli ____________________________ * Carnets intimes, in Julian Barnes, Le Perroquet de Flaubert, Éditions Stock, Bibliothèque Cosmopolite, 2000, p. 216. Traduit de l’anglais par Jean Guiloineau.
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| PIERRE MICHON ■ Pierre Michon sur Terres de femmes ▼ → 28 mars 1945 | Naissance de Pierre Michon (extraits de Corps du roi et de Vies minuscules) → Pierre Michon, Les Onze (lecture d’AP) → Pierre Michon, Le roi vient quand il veut (lecture d’AP) ■ Voir aussi ▼ → (sur remue.net) un admirable dossier Pierre Michon → (sur en.wikipedia.org) The Roulin Family |
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![]() Image, G.AdC SOMMAIRE DU MOIS DE MARS 2005 ▪ Terres de femmes ― N° du mois de février 2005 ▪ 1er mars 1853 | Traduction du Corbeau par Baudelaire ▪ Marie Ferranti | Bastia ▪ 1er mars 1972 | La Salamandre d’Alain Tanner ▪ Cérémonie panique (Angèle Paoli) ▪ Marie-Ange Sebasti | Notre héritage n’est pas forteresse ▪ Antonella Anedda | Avant l’heure du dîner ▪ 2 mars 1956 | Proclamation de l’indépendance du Maroc ▪ Rainer Maria Rilke | « Respirer, invisible poème ! » ▪ 3 mars 1966 | Création de Bérénice montée par Roger Planchon ▪ Feux de jardin (Angèle Paoli) ▪ Vénus Khoury-Ghata | Ils sont deux figuiers ▪ 4 mars 1989 | Cinq césars pour le film Camille Claudel ▪ Linda Lê | « Les jours fatidiques dans la littérature mondiale » ▪ Anne F. Garréta | Enfer et rédemption ▪ David Camus | Regards croisés d’une femme (article d’Angèle Paoli) ▪ Alla gentilissima Signora Vittoria dei Gentili de Brando (Angèle Paoli) ▪ Le retour du Moyen Âge (article d’Angèle Paoli) ▪ Ezra Pound | « elle, comme un grand coquillage incurvé » ▪ 8 mars 2005, « Une journée particulière » : Trois femmes en mouvement (article d’Angèle Paoli) ▪ 8 mars 2002 | Retour à Bagheria (Angèle Paoli) ▪ Zoé Valdés | « Chasteté, chasteté » ▪ 9 mars 1929 | Manifeste des écrivains prolétariens de langue française ▪ Brina Svit | Turris eburnea (note de lecture d’Angèle Paoli sur Moreno) ▪ Dacia Maraini | Bagheria, « la porte du vent » (note de lecture d’Angèle Paoli sur Retour à Bagheria) ▪ Françoise Jones | Transports d’ailes saisies ▪ Zoé Valdés | Paquita Valdès (Angèle Paoli) ▪ 11 mars 1931 | Mort de Murnau ▪ Hélène Cixous | Le-tablier-mémoire-de-la-mère (note de lecture d’Angèle Paoli sur Le Tablier de Simon Hantaï, Annagrammes) ▪ Exposition STATUAIRE (musée de Picardie, Amiens)(Angèle Paoli) ▪ « Navire night » (Angèle Paoli) ▪ À propos de « Navire night » (Angèle Paoli) ▪ Myriam Montoya | Bachue ▪ Brina Svit | Rue des Illusions perdues (note de lecture d’Angèle Paoli sur Con brio) ▪ 19 mars 1966 | Inauguration de la Maison de la Culture d’Amiens ▪ Taraillettes (Angèle Paoli) ▪ Volutes (Angèle Paoli) ▪ Barbie Girl par Marielle Lefébure (Chroniques de femmes) ▪ Silvia Bre | L’argomento ▪ Amina Saïd | amour notre parole ▪ Barbara Strozzi | Lamento de L’Eraclito amoroso ▪ 24 mars 1905 | Mort de Jules Verne ▪ Linda Lê | La boîte de Pandore (note de lecture d’Angèle Paoli sur Le Complexe de Caliban) ▪ 29 mars 2005 | Cécile Ladjali à Laval ▪ Ceneri [cendres], Venezia 2001 (IX – FIN) (Angèle Paoli) ▪ Horacio Ferrer | Je mourrai à Buenos-Aires ▪ Béatrice Libert | Nous traversons l’abîme ▪ Cromagnon était-il macho ? par Marielle Lefébure (Chroniques de femmes) ▪ Entrelacs (Angèle Paoli) ▪ 29 mars 1951 | Oscar de la meilleure actrice décerné à Vivien Leigh ▪ Venise mirage (Angèle Paoli) ▪ « Portraits de femmes » par Angèle Paoli (Chroniques de femmes) ▪ Anne Perrier | L’arbre du Ténéré ▪ 30 mars 1983 | Mort de la chanteuse Suzy Solidor ▪ Bernard Noël | L’Encre et l’Eau ▪ Voyage (Angèle Paoli) ▪ Terres de femmes ― N° du mois d’avril 2005 |
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Ph., G.AdC
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| FRANCESCO SCARABICCHI Source Né à Ancone le 10 février 1951, Francesco Scarabicchi a passé toute son enfance à Grottammare (province d’Ascoli Piceno dans les Marches) avant de retourner dans sa ville natale, où il vit toujours.
Avec Franco Scataglini, Massimo Raffaeli et le poète Gianni D’Elia, Scarabicchi est à l’origine (au début des années 1980) du projet culturel et de la revue radiophonique Residenza, qui vise à mettre un terme à la diaspora des talents régionaux vers les grandes zones urbaines et à promouvoir une poésie et un art ancrés et recentrés dans les « lieux de résidence », qui ne soient plus à la périphérie des lieux de poésie.
Depuis 1982, il a publié une vingtaine de recueils de poèmes, dont La porta murata (Residenza, 1982), Il viale d’inverno (L’Obliquo, 1989), Il prato bianco (L’Obliquo, 1997 ; rééd. Einaudi, 2017), L’esperienza della neve (Donzelli, 2003), Il segreto (L’Obliquo, 2007), L’ora felice (Donzelli, 2010), Nevicata (avec des eaux-fortes de Nicola Montanari, Liberilibri, 2013).
En collaboration avec le peintre brescian Giorgio Bertelli, il a réalisé, parmi d’autres ouvrages, Via Crucis (Sestante, 1994) et Diario di Càlena (Stamperia dell’Arancio, 1995). Traducteur d’Antonio Machado et de Federico García Lorca pour les éditions Taccuino spagnolo (L’Obliquo, 2000), Francesco Scarabicchi est aussi l’auteur de monographies consacrées aux peintres Ernesto Treccani, Valeriano Trubbiani et Giorgio Bertelli.
En 2017, il a été le lauréat du Premio Nazionale Letterario Pisa, section Poésie. ■ Francesco Scarabicchi sur Terres de femmes ▼ → Sixième prélude (extrait d’Un oubli de neige) ■ Voir aussi ▼ → (sur La punta della lingua) un entretien (en italien) de Francesco Scarabicchi avec Valerio Cuccaroni |
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