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  • Éric Sautou, La vie éternelle, I




    LA VIE ÉTERNELLE, I




    Choses de l’oubli.
    La rime (avec le vent).
    L’autre nom (de votre solitude).
    L’immense nuit même s’y apaise.
    Jusqu’à de plus sombres degrés.
    Seule et inchangée à la vigie du phare.
    Ma tête, mon bocal, mon oursin.
    Fracas de l’étrave (falaise de craie).
    Une huître (fermée).




    Verre en pyrex (asparagus).
    Là, puis là, puis là encore ou bien là.
    Cognée aux vitres en vol.




    Petite fleur seulette de Walser.
    Tombée de son mouchoir (ou restée seule dans la main).
    Une fois l’écrin réouvert, cueillir, et n’offrir, à personne.




    L’échelle dans l’herbe (la pomme dans l’arbre).
    Traîneau (ou baldaquin de fée).
    En sa tour (dévastée).
    Enfant comme hier.




    Tombe la neige (que même regardent les étourneaux transis).
    Où mourir de tant de neige (parmi les herbes et les fleurs).
    Cœur vibrant du lapereau.
    Cœur humide du bouvreuil.
    Se défaire (et se défait).
    Au cœur de neige disparaît.



    Éric Sautou, « La vie éternelle », I, in Une infinie précaution, Éditions Flammarion, Collection Poésie/Flammarion, 2016, pp. 37-41.






    Eric Sautou  Une infinie précaution





    ÉRIC SAUTOU


    Sautou 2
    Ph. Sébastien Solidon
    Source





    ■ Éric Sautou
    sur Terres de femmes


    À son défunt (lecture d’AP)
    Beaupré (lecture d’AP)
    [c’était ça simplement ça] (extrait de Beaupré)
    [Lire les poèmes] (extrait des Jours viendront)
    [comme le héron je descends de ma fenêtre] (extrait des Vacances)
    [assise et seule assise] (extrait de La Véranda)
    La Véranda (lecture d’AP)




    ■ Voir aussi ▼


    → (sur le site du Printemps des poètes)
    une fiche bio-bibliographique sur Éric Sautou
    → (sur le site des éditions Unes)
    la fiche de l’éditeur sur La Véranda
    → (sur Terre à ciel)
    une page sur Éric Sautou





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  • Stefanu Cesari | [On sent peser sur soi un vêtement immatériel]



    [SI SENTI CH’IDDU PESA, STÙ VISTITU IMMATERIALI]



    Si senti ch’iddu pesa, stù vistitu immateriali, hè sudori, è tutti i culori d’un ghjornu chì compii, a favugna, l’alonu di a luci, da sbianchiscia tuttu. No àchimu ‘avali l’alboriu d’una ghjuvantù, è s’impiarà d’animali di mani zitiddeschi ch’ùn sani ancu ricunnoscia, ne pilamu lutinosu, ne l’ova giaddi di i muschi chì ci voli à caccià cù dui dita. Sò sonnia di quiddi fatti in una barracca in legnu, in l’umbra calda è puzzinosa, duva tuttu à bulighju caghja pianamenti, nant’à i tàvuli incatramati, da a carri à i lìquidi, da l’animali à l’animali torna, da a forma à a materia incerta chì si manteni, in u ventri tèpidu, quidda illusioni posta nant’à l’infinitu d’un paesu. Comu sarà che no li scappèssimu, un àttimu, à a so mimoria, no chì semu sciuma in bucca à i bestii addurmintati ?





    ON SENT PESER SUR SOI UN VÊTEMENT IMMATÉRIEL



    On sent peser sur soi un vêtement immatériel, la sueur et le temps, toutes les couleurs d’une fin de jour, un halo de lumière blanchissant tout. Si nous avions l’image maintenant d’une enfance, elle se remplirait d’animaux. Des mains malhabiles à savoir le pelage secret caché sous la crasse de la route, les œufs jaunes des insectes, qu’il faut enlever entre deux doigts. Ces rêves embarqués depuis tant de jours, dans l’ombre chaude d’une baraque en bois, là où tout s’agglomère, au travers des planches goudronnées, de la chair aux liquides, de l’animal à l’animal encore, de la forme à la matière incertaine qui demeure, dans le ventre tiède, cette illusion posée sur l’infini d’un pays. Comment se fait-il que nous échappions un temps à sa mémoire, nous-mêmes écume aux lèvres des bêtes assoupies ?



    Stefanu Cesari, Prighera par l’armenti, 1, Cahiers de l’Approche | Quaderni di l’Avvicinera, 16000 Angoulême, 2018, pp. 2-3. Traduit du corse par l’auteur.






    STEFANU CESARI


    Stefanu Cesari
    Source




    ■ Stefanu Cesari
    sur Terres de femmes


    Bartolomeo in cristu (lecture d’AP)
    [Jeune […] autant que l’eau] (extrait de Bartolomeo in cristu)
    Ti scrivaraghju in faccia (extrait d’A Lingua lla bestia)
    Incù ciò chi tu m’ha’ lacatu (extrait de Genitori)
    [In un libru à a cuprendula russa] (un extrait d’U Mìnimu Gestu)
    [Nivi, nò?] (un autre extrait d’U Mìnimu Gestu)



    ■ Voir aussi ▼


    Gattivi Ochja, la revue de poésie en ligne de Stefanu Cesari
    → (sur Terre à ciel)
    un entretien de Françoise Delorme avec Stefanu Cesari






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  • Lambert Schlechter | [Je ne sais pas ce qu’elle devient]




    [JE NE SAIS PAS CE QU’ELLE DEVIENT]



    Je ne sais pas ce qu’elle devient, je ne sais pas où elle est, je ne sais pas ce qu’elle fait, je ne sais pas ce qu’elle pense, je ne sais pas si elle est heureuse, je ne sais pas si elle est malheureuse, je ne pense pas qu’elle soit heureuse, a-t-elle jamais été heureuse, mais qui suis-je pour penser d’elle quoi que ce soit, je pense qu’il y a eu des moments où à cause de moi elle a été heureuse, mais à peine ai-je pensé cela que je me reprends, comment puis-je savoir cela, je ne sais pas si elle se souvient des moments où elle a été à cause de moi heureuse, je me souviens qu’un jour, se lovant, nue, contre moi, elle murmura quelque chose comme : ça je ne l’oublierai jamais, et je voyais qu’elle avait les yeux mouillés, je ne sais pas où elle a rangé ces souvenirs-là, je ne sais pas si elle les a rangés, je ne sais pas si elle a gardé mes lettres, toutes ou quelques-unes, je pense qu’elle les a fait disparaître, jetées ou effacées, deleted, je me souviens que parfois elle me disait à propos d’un billet : j’en ai eu les larmes aux yeux, puis elle efface, clic, je continue à vivre, je ne sais pas ce qu’elle devient, je ne sais pas dans quelle ville elle habite, j’invente à ma mesure un genre nouveau, l’élégie en prose, je continue à vivre, et j’écris mes murmures en mi mineur.



    Lambert Schlechter, Monsieur Pinget saisit le râteau et traverse le potager, Le Murmure du monde / 6, chapitre 4, 1, Éditions Phi, L-4050 Esch-sur-Alzette, 2017, page 19.






    Lambert Schlechter  Monsieur Pinget





    LAMBERT SCHLECHTER


    Lambert Schlechter 2
    Source




    ■ Lambert Schlechter
    sur Terres de femmes

    [liste des choses arrivées…] (extrait d’Agonie Patagonie)
    Inévitables bifurcations (note de lecture d’AP)
    3 mars 1994 | Lambert Schlechter | [cahier mou brouillon]
    [on ne sait plus où se réfugier] (extrait de L’Envers de tous les endroits)
    [J’ai deux fois l’âge maintenant] (extrait de Mais le merle n’a aucun message)
    [trop de murs] (extrait de Milliards de manières de mourir)
    4 décembre 2008 | Lambert Schlechter, Les Parasols de Jaurès
    [Sans agrafe ni trombone] (extrait d’Une mite sous la semelle du Titien)



    ■ Voir aussi ▼

    → (dans le dictionnaire des auteurs luxembourgeois du site du Centre national de littérature du Luxembourg)
    une fiche bio-bibliographique sur Lambert Schlechter
    Le Murmure du monde, le blog de Lambert Schlechter





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  • Zingonia Zingone | [l’inattendu porte ton visage]



    Zingone ondulation
    Ph., G.AdC






    [L’INATTENDU PORTE TON VISAGE]




    l’inattendu porte ton visage
    comme la nuit
    entrant sur la pointe des pieds
    invisible
    aux ombres, à leurs lumières

    comme
    si tu avais toujours été
    celui qui forge la boue
    l’argile entre tes doigts
    la légère ondulation des formes
    comblant la cruche
    de rêves éparpillés
    comme la vapeur saisie
    dans les filets des cheveux

    pêcheur qui lève l’ancre
    et déploie les voiles
    vers l’horizon
    sous la semonce
    d’une nouvelle aurore



    Zingonia Zingone, Petit cahier du grand mirage, IV, in Aurélia Lassaque, Zingonia Zingone, Robert Lobet, Collection « Connivences », 1 , Éditions de la Margeride, 2016, s.f. Dessins de Robert Lobet.






    Connivences 1 (bis)







    Connivences 1 ter
    Source



    ■ Voir aussi ▼

    le site des éditions de la Margeride
    → (sur le site des éditions de la Margeride)
    la page de l’éditeur sur « Connivences », 1
    → (sur le site ossigeno nascente)
    une notice bio-bibliographique (en italien) sur la poète Zingonia Zingone



    ■ Voir aussi
    sur Terres de femmes

    Aurélia Lassaque, Ombres de Lune
    Aurélia Lassaque, Lo sòmi d’Orfèu | Lo sòmi d’Euridicia (poèmes extraits de Pour que chantent les salamandres)
    → (dans l’anthologie poétique Terres de femmes)
    Aurélia Lassaque | Lo temps s’es perdut





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  • Jerome Rothenberg | Poèmes des carnets du castor



    POÈMES DES CARNETS DU CASTOR







    LE DIEU

    vieux castor homme —

    ce grand
    transformateur


    LES TUEURS

    langues noires de mouton —
    jadis mangeaient les hommes


    L’HABITATION

    six poteaux —
    une maison —
    en forme de fourneau —
    faite de terre grasse —
    d’herbes et de branches


    LE FESTIN

    le chaudron se dilatait —
    il ne pouvait pas —
    tout manger


    LE CANNIBALE

    ce castor a tué —
    deux castors


    LE LEURRE

    de la viande de mouton entre —
    ses jambes —
    s’assit et attendit


    LE PLAN

    les pattes étaient des mains —
    les pieds étaient des rames —
    les queues étaient des truelles —
    les dents étaient des haches


    LA FUITE

    enduisit de sang —
    ses raquettes


    LE CHANT

    « notre mère —
    « vent et pluie —
    « à midi —
    « les jambes d’un homme

    « notre père —
    « vent et grêle —
    « la nuit —
    « le buste d’une femme


    LE MONDE

    baies sous —
    l’eau —
    roses dans l’huile


    LE SIGNE

    une tête de loutre


    LE FESTIN

    nénuphars —
    champignons —
    pommes de terre —


    LA MORT

    prit la mère —
    en paix — les fils
    peu après


    LA FIN

    comme des peaux de castor —
    étalées sur la glace



    Jerome Rothenberg, « 1/Castors », Journal seneca, Éditions José Corti, Série américaine, 2015, pp. 29-30-31-32. Traduit par Didier Pemerle.






    Journal seneca







    JEROME ROTHENBERG


    Rothenberg-1
    Source



    ■ Jerome Rothenberg
    sur Terres de femmes

    Ancestral scenes (IV)
    Conversations en maya (extrait de Secouer la citrouille)
    Visées : Kunapipi



    ■ Voir | écouter aussi ▼

    → (sur remue.net)
    une lecture de Journal seneca par Sereine Berlottier
    → (sur Poems and Poetics)
    d’autres poèmes extraits de Journal seneca de Jerome Rothenberg
    → (sur Poetry Foundation)
    une bio-bibliographie (en anglais) de Jerome Rothenberg
    → (sur le site des éditions Corti)
    la page de l’éditeur sur Journal seneca de Jerome Rothenberg
    → (sur Pennsound [University of Pennsylvania])
    de nombreux poèmes dits par Jerome Rothenberg





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    » Retour Incipit de Terres de femmes


  • Alain Helissen, De la figure du tout, 1



    Alexandra Fontaine, fragment 1







    DE LA FIGURE DU TOUT


    Fragment 1.


    De la figure du tout
    je n’aurai rien gardé
    que des lambeaux abstraits
    recollés mais sans goût
    de reconstitution

    J’ai laissé les couleurs
    chevaucher des fragments
    perdus de l’origine



    Alain Helissen, De la figure du tout, 1, livre d’artiste en cours de réalisation. Peinture d’Alexandra Fontaine.







    ALAIN HELISSEN





    ■ Alain Helissen
    sur Terres de femmes

    De la figure du tout, 2






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  • 21 février 1903 | Naissance d’Anaïs Nin

    Éphéméride culturelle à rebours



    Il y a cent-dix ans, le 21 février 1903, naissait à Neuilly-sur-Seine Anaïs Nin.







    Anaïs Nin
    Image, G.AdC








    Fille du pianiste et compositeur Joaquin Nin et de Rosa Culmell, fille du Consul du Danemark à la Havane, Anaïs Nin est élevée dans un univers artiste et cosmopolite.

    Amie de Henry Miller, Anaïs Nin, auteure du poème en prose La Maison de l’inceste, publié en 1936, est surtout connue pour son Journal, tenu depuis l’âge de onze ans. Ce Journal de plus de quinze mille pages est une quête incessante d’identité.







    JOURNAL, février 1933


    Je ne veux vivre que pour l’extase. Les petites doses, les amours tempérées, tout ce qui est en demi-teintes me laisse froide. J’aime l’excès d’abondance. Les lettres que le facteur transporte en croulant sous le poids, les livres qui débordent de leur couverture, une sexualité qui fait sauter les thermomètres. Et je me rends compte aussi que je deviens June.

    Allendy me parle des recherches que je peux faire pour lui à la Bibliothèque nationale. « Vous voyez tout en poète. » Etait-ce un reproche ? « Vous me rappelez Antonin Artaud, mais lui est violent et coléreux, et je ne peux lui être d’aucun secours. »

    L’homme qui n’est qu’à demi-magicien vient jeudi soir. Comme je ne pouvais pas , ou ne voulais pas, me l’imaginer obligé de prendre un taxi, d’aller à la gare Saint-Lazare, de prendre un billet pour Louveciennes et de descendre dans la petite gare minable comme n’importe qui, je lui dis qu’une amie m’avait prêté une voiture et un chauffeur et qu’il serait transporté de façon magique de sa maison jusqu’à la mienne. Je lui dis que c’était la voiture de la comtesse Lucie, parce que la description que je lui en avais faite l’avait fasciné. Je voulais lui offrir un voyage comme celui, dans Le Grand Meaulnes, jusqu’à la maison dans la forêt où avait lieu un bal masqué. Poésie. Sur ce, presque tout mon argent du mois est passé à la location d’une voiture pour la soirée.

    Allendy est venu. Il a été enchanté par la maison, le jardin. Nous nous sommes assis en bas, dans le petit salon, près du feu.

    Au milieu de ces couleurs et de ces matières sensuelles, il paraissait déplacé. Un feu joyeux bondissait dans la cheminée que j’ai trouvée aux Arts décoratifs ; elle est en mosaïques marocaines avec un riche motif dans les bleus et quelques touches d’or. Allendy l’a admirée comme quelque chose d’exotique. Les reflets de feu jouaient dessus, sur les murs couleur pêche, sur le bois sombre, sur les bouteilles de vin espagnol.

    Les deux cents ans de la maison lui donnent l’air de s’être confortablement enfoncée dans le sol. Ce n’était pas une illusion. Elle s’était tassée et les angles du plafond et des murs étaient de guingois. Dans la chambre, en particulier, le plafond est tellement en pente que, parfois, lorsque l’on regarde par la fenêtre on a la sensation d’être en bateau, à cause de l’inclinaison.

    Allendy a tout admiré. Il était ébahi de la solidité du cadre que j’ai créé : à l’extérieur, je donnais l’impression d’être une créature éphémère, fragile, dépaysée dans le monde et prête à s’évaporer.

    Du coup, il me voyait comme un être humain.

    « À dix-huit ans, dit-il, j’ai voulu me suicider. Ma mère me donnait de la femme une idée fausse. »

    Tout comme mon père me donnait à penser que tous les hommes étaient égoïstes, incapables d’aimer, volages.

    Après quoi, afin de prouver la véracité de l’image, on cherche des gens qui correspondent à cette image, qui corroborent cette supposition, cette généralisation.

    Que c’est merveilleux d’acquérir une connaissance objective des autres.

    Lorsque Allendy déclare : « Je suis vieux et froid », je devine l’homme obscur, enseveli, noyé, éclipsé qui a été étouffé par sa mère.

    Nul n’est jamais né sans cette lumière, cette flamme de vie. Un événement ou une personne peut l’étouffer ou la détruire pour toujours. J’ai toujours éprouvé le désir de ressusciter de tels hommes grâce à ma joie, ou ma propre lumière.

    Lorsque je brise des verres dans une boîte de nuit, à la manière des Russes, lorsque mon inconscient explose en une révolte sauvage, c’est contre la vie qui a mutilé ces hommes romantiques, idéalistes. Je les respecte, eux qui sont froids, purs, fidèles, dévoués, moraux, délicats, sensibles, désarmés devant la vie, plus que ceux qui ont l’esprit endurci, ceux qui rendent trois coups pour un qu’ils ont reçu, qui tuent ceux qui les ont blessés.

    J’aurais aimé D.H. Lawrence plutôt que l’intellectuel Huxley.



    Anaïs Nin, Journal, tome 1 (1931-1934), Éditions Stock, 1969, Le Livre de Poche n° 3901, pp. 253-254-255.







    Nin, Journal






    ■ Anaïs Nin
    sur Terres de femmes

    27 novembre 1932 | Journal d’Anaïs Nin
    18 juin 1933 | Lettre d’Anaïs Nin à Antonin Artaud
    14 janvier 1934 | Journal d’Anaïs Nin
    1er juin 1934 | Journal d’Anaïs Nin
    14 janvier 1977 | Mort d’Anaïs Nin



    ■ Voir | écouter aussi ▼

    → (sur Dailymotion) un entretien d’Anaïs Nin avec Pierre Lhoste (France Culture, 1969) : un document d’archives exceptionnel ▼









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