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» Retour Incipit de Terres de femmes
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| MATHIEU RIBOULET Source ■ Mathieu Riboulet sur Terres de femmes ▼ → Septembre 1972 | Mathieu Riboulet, Entre les deux il n’y a rien → 9 mai 1978 | Mort d’Aldo Moro in Mathieu Riboulet, Entre les deux il n’y a rien → L’Amant des morts (lecture d’AP) → Passé le pont (extrait de Nous campons sur les rives) ■ Voir | écouter aussi ▼ → (sur le site de France Culture) Mathieu Riboulet, Entre les deux, il n’y a rien (émission Les Bonnes feuilles | 14-15 du 24 août 2015 : Mathieu Riboulet présente et lit les premières pages de son récit Entre les deux il n’y a rien) |
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Ghislaine Amon & Jean-Louis Giovannoni l’année de la publication du Petit Vélo beige Source [NE PARLE PAS, NE DIS RIEN] Ne parle pas, ne dis rien, il reste par terre les morceaux de ma poupée en porcelaine et l’œil de maman qui saigne. Tu ne sais plus quoi faire. Pauvre petit frère. Tu me prends par la main pour que je ne regarde pas. Tu m’emportes sur la voie ferrée sous le pont où certains ont écrit « Kroutchev assassin » ! Il fait nuit et tu ne sais pas s’il sera possible de rentrer. Dans la chambre le petit recroquevillé dans son lit se fait tirer par une voiture à pédale derrière le vélo de la Ghislaine. Cette enfante perdue fait le cochon pendu dans un square loin de la maison. Attendre le moment pour renverser le petit sur le gravier. Mais chaque fois c’est moi qui tombe et qui n’arrive pas à me relever dans les sous-sols du HLM pendant que « les jeunes voyous » me tâtent les seins. J’ai beau tirer derrière moi, le landau, le grand landau avec toutes les poupées du monde à l’intérieur, je n’ai pas encore accouché mon petit frère, sinon, à demi, lors de soirées courtes, espace de se caresser sans y prendre garde. Mais lorsque tu poses ta tête contre la mienne, petit, il y a des bruits que l’on n’arrive pas à saisir. Ils remontent par les tuyaux des sanitaires, j’entends l’eau qui coule dans l’évier et les voisins qui crient. Ghislaine Amon, Le Petit Vélo beige, Éditions de l’Athanor, Collection Jean-Luc Maxence, 1977, pp. 31-32.
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Image, G.AdC PARAPSICOLOGIA I La fiamma non fu uguale a un’altra fiamma, dicono, mai dall’ aurora dei tempi. E anche questo mare che ora senti ruggire e sospirare, ha sempre suoni diversi e altri fregi di correnti. Ma se un messaggio più lontano cerchi, un senso nuovo invéntati, fa’ come i condor, le formiche, le veggenti : sintonízzati a ciò che nel creato segretamente si è inciso e raccolto, créati l’occhio interno, e sopra il folto gioco di azzurri coglierai lamenti delle Sirene un tempo qui all’agguato, e triremi fenicie e gozzi turchi e Caronte che rema dannato. Maria Luisa Spaziani, Transito con catene (1977), in Poesie 1954-2006, Arnoldo Mondadori editore, edizione Oscar Poesia del Novecento, dicembre 2010, p. 151. PARAPSYCHOLOGIE I Une flamme ne ressemble pas à l’autre flamme,
dit-on, depuis l’aurore des siècles. Et même cette mer qu’à présent tu entends rugir et soupirer, à l’infini possède des sons et festonne ses courants. Mais si tu cherches au-delà un message, invente pour toi un sens nouveau, imite les condors, les fourmis, les voyantes : règle tes ondes sur l’univers secret avec ce qui s’y grave et s’y dépose, crée ton œil intérieur, et par-dessus l’épais jeu des flots bleus tu percevras les plaintes de Sirènes ici jadis aux aguets, trirèmes phéniciennes, tartanes turques, et Charon qui s’acharne en forçat aux pagaies. Maria Luisa Spaziani, Chaînes obligatoires in Jardin d’été Palais d’hiver, Choix de poèmes 1954-1992, édition bilingue, Mercure de France, 1994, pp. 86-87. Traduction de l’italien par Patrice Dyerval Angelini. Avant-propos d’Yves Bonnefoy. |
| MARIA LUISA SPAZIANI Source ■ Maria Luisa Spaziani sur Terres de femmes ▼ → Notte marina (poème extrait de Geometria del disordine, + une notice bio-bibliographique) ■ Voir | écouter aussi ▼ → (sur repubblica.it) une notice nécrologique sur Maria Luisa Spaziani → (sur rainews.it) une interview (en italien) de Maria Luisa Spaziani par Luigia Sorrentino (mai 2011) |
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