poèmes français (1989-2019),
éditions La Passe du vent, 2020.
Lecture de Sylvie Fabre G.
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| FABIO SCOTTO
→ A riva | Sur cette rive (lecture d’AP) → Regard sombre (extrait de A riva | Sur cette rive) → Le Corps du sable (lecture d’AP) → Je t’embrasse les yeux fermés (poème issu du recueil Le Corps du sable) → Ces paroles échangées (poème issu du recueil L’intoccabile) → China sull’acqua… (traductions croisées) → Tra le vene del mondo (extrait de La Grecia è morta e altre poesie) → “Musée Thyssen Bornemisza Madrid”, Jacob Isaacksz Van Ruisdael → Musée Thyssen-Bornemisza, Madrid (onze « poèmes peints » traduits par AP) ■ Voir | écouter aussi ▼ → (sur le site des éditions La passe du vent) la fiche de l’éditeur sur La Peau de l’eau → (sur Lyrikline) Fabio Scotto disant dix de ses poèmes |
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| MARIO LUZI Image, G.AdC ■ Mario Luzi sur Terres de femmes ▼ → Diana, risveglio (poème extrait d’Une libation) → Dove l’ombra (autre poème extrait d’Une libation) → En mer (poème extrait de L’Incessante Origine) → Il pensiero fluttuante della felicità (autre poème extrait de L’Incessante Origine) → Nature (poème extrait de La Barque) → Près de la reine de Saba (note de lecture sur Trames + extrait) → Primitiales (note sur Prémices du désert) → Quanta vita (poème extrait de L’Incessante Origine) → Stupore d’ultramattutina luce (poème extrait de Caravane) → [Vita o sogno ?] ■ Voir aussi ▼ → (sur le site de l’encyclopédie Treccani) une notice bio-bibliographique (en italien) sur Mario Luzi → (sur le site des éditions Verdier) une notice bio-bibliographique sur Mario Luzi → le site du Centro Studi Mario Luzi La Barca → (sur cairn.info) La poétique comparatiste de Mario Luzi, par Jean-Yves Masson |
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[LA BEAUTÉ EST LE POLYTHÉISME] La beauté délivre de la violence et de l’angoisse ; elle rénove la vie et le savoir. Elle n’est pas superflue. Elle est le don, la forme, la grâce, la lumière, le plaisir, le mouvement même de la vie en acte. Elle n’est la propriété d’aucune classe sociale. Nul ne pourra jamais la réquisitionner : le vieux docker qui soulève amoureusement avec son treuil le filet de la pêcherie, ou qui regarde amoureusement à contre-jour la rouge splendeur de son verre de bordeaux le sait : il sait encore parler avec le dieu de la mer et avec celui de l’ivresse. La beauté est le polythéisme : des choses qui exhalent, venu de loin, un souffle divin. [LA BELLEZZA E IL POLITEISMO] La bellezza redime dalla violenza e dall’angoscia : rinnova la vita e il sapere. Non è superflua. È il dono, la forma, la grazia, la luce, il piacere, il movimento stesso della vita vivente. Non appartiene a nessuna classe sociale. Nessuno la potrà mai requisire : il vecchio dockers che con l’argano solleva amorosamente la rete della pêcherie, o che amorosamente guarda controluce il rosso splendente del suo bicchiere di bordeaux lo sa : sa ancora parlare con il dio del mare e con quello dell’ebbrezza. |
GIUSEPPE CONTE Source ■ Giuseppe Conte sur Terres de femmes ▼ → Alle origini (poème extrait de Dialogo del poeta e del messaggero) → Mer qui chante comme les cigales (poème extrait de Non finirò di scrivere sul mare) → [Archéologue de mes jours] (poème extrait de L’Océan et l’Enfant) → Je retourne où déjà j’ai été (autre poème extrait de L’Océan et l’Enfant) → [Sur les coquelicots] (autre poème extrait de L’Océan et l’Enfant) → Il poeta [poème extrait des Saisons] (+ notice bio-bibliographique) → Proserpine (autre poème extrait des Saisons) ■ Voir aussi ▼ → (sur le site de la MEET, Maison des Écrivains Étrangers et des Traducteurs) un autre extrait du Manuscrit de Saint-Nazaire → (sur Pangea, rivista avventuriera di cultura & idee) Giuseppe Conte, il Walt Whitman della nostra letteratura (marzo 25, 2020) |
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LASCIANDO LOCO (1972) Sono partiti tutti. Hanno spento la luce, Chiuso la porta, e tutti (Tutti) se ne sono andati Uno dopo l’altro. Soli, Sono rimasti gli alberi E il ponte, l’acqua Che canta ancora, e i tavoli Della locanda ancora Sgombri – il deserto, La lampadina a carbone Lasciata accesa nel sole Sopra il deserto. E io, Io allora, qui, Io cosa rimango a fare, Qui dove perfino Dio Se n’è andato di chiesa, Dove perfino il guardiano Del camposanto (uno Dei compagnoni più gai E savi) ha abbandonato Il cancello, e ormai — Di tanti — non c’è più nessuno Col quale amorosamente Poter altercare ? Giorgio Caproni, Tema con variazioni, Il muro della terra (1964-1975), in Tutte le Poesie, Garzanti, I grandi libri, Milano, 2016, pagina 365.
Seuls Sont restés les arbres Et le pont, l’eau Qui chante encore, et les tables De l’auberge encore, Encombrées — le désert, La petite ampoule à carbone Qu’on a laissée allumée dans le soleil Au-dessus du désert. Et moi,
Moi alors, Je reste ici pour quoi faire, Ici où même Dieu S’en est allé de l’église, Où même le gardien Du cimetière (un Des bons vivants les plus gais Et sages) a quitté La grille, où désormais — d’eux tous — il n’y en a plus aucun Avec lequel amoureusement Je puisse me quereller ? Giorgio Caproni, Poesie 1932-1986 in Anthologie bilingue de la poésie italienne, Éditions Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1994, pp. 1360-1363. Traduction de Philippe Renard et Bernard Simeone. __________________________ NOTE d’AP : Loco est des hameaux de Rovegno (au nord de Gênes, dans la vallée de la Trébie), où Giorgio Caproni a longtemps enseigné, et où il a fait la connaissance de celle qui, en 1937, est devenue son épouse, Rina Rettagliata. |
| GIORGIO CAPRONI Image, G.AdC ■ Giorgio Caproni sur Terres de femmes ▼ → 7 janvier 1912 | Naissance de Giorgio Caproni → Giorgio Caproni | Quando ti vidi accesa ■ Voir | écouter aussi ▼ → (sur le site des éditions Verdier) une page consacrée à Giorgio Caproni → (sur le site de la Rai.tv) Giorgio Caproni – La poesia ? |
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VALERIO MAGRELLI
→ Rima palpebralis ■ Voir | écouter aussi ▼ → (sur le site de Cheyne éditeur) la page consacrée à Valerio Magrelli → (sur le site de Jean-Michel Maulpoix) une page consacrée à Valerio Magrelli → (sur Poetry International Rotterdam) une page bio-bibliographique et de nombreux poèmes → (sur Italian Poetry) trente poésies de Valerio Magrelli → (sur Lyrikline) plusieurs poèmes de Valerio Magrelli dits par l’auteur → (sur Circolo Culturale Albatross) un dossier sur Valerio Magrelli → (sur Mosaici, St. Andrews Journal of Italian Poetry) un entretien de Valerio Magrelli avec Federico Bindi → (sur YouTube) une vidéo sur une rencontre entre Margherita Guidacci et Valerio Magrelli (10 mars 1989) |
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Source LÛS DAVOURJ Discori sui lens di fueis e cimi’ ch’a si disviéstin, e ai coventa la lûs davourj par ch’a si scrivi sul ceil. Cussì al comparìs il jessi di nô ch’j passàn tal mont denant ch’a si distengi la lûs.
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| NOVELLA CANTARUTTI Ph. Danilo De Marco Source Née en 1920 à Spilimberc (Spilimbergo, province de Pordenone – Friuli-Venezia Giulia), Novella Cantarutti (morte à Udine le 20 septembre 2009) écrivait prose et poésie en frioulan (parler de Navarons [Val Meduna], un village proche de son village natal). ■ Voir aussi ▼ → (sur le site San Giorgio Insieme) une notice bio-bibliographique (en italien) sur Novella Cantarutti |
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